Un défunt laisse sa mère, 2 fils, 3 filles, 1 petit-fils et 1 frère germain

4-5-2016 | IslamWeb

Question:

Salam aleykoum, Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes :-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage ? : (Fils) Nombre 2(Petit-fils (Fils d'un fils)) Nombre 1(Frère germain) Nombre 1-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage ? : (Mère) (Fille) Nombre 3

Réponse:

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Si le défunt n’a laissé comme héritiers que ceux cités dans la question, alors son héritage se répartit comme suit :
Sa mère perçoit le sixième (part déterminée par le Coran). Allah, exalté soit-Il, dit : « Quant aux père et mère du défunt, à chacun d'eux le sixième de ce qu'il laisse, s'il a un enfant » (Coran 4/11).

Ce qui reste après la part de mère revient en vertu des droits d'agnation (Ta'sîb) à ses deux fils et trois filles et chaque fils a une part équivalente à celle de deux filles, Allah, le Très Haut, dit : « Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. » (Coran 4/11).

Quant au petit-fils et au frère germain, ils n’héritent pas dans cette succession, car ils en sont tous excluent par les fils directs du défunt.

L’héritage se répartit en 42 parts : la mère en perçoit le 1/6 c'est-à-dire 7 parts ; il reste 35 parts à partager entre les deux fils et les trois filles : chaque fils en perçoit 10 parts et chaque fille en perçoit 5 parts.
Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que la question de l'héritage est une question très grave et extrêmement épineuse. Il n'est donc pas possible de se contenter d’une simple fatwa émise par un jurisconsulte en fonction de la question qui lui a été posée. Il faut porter la question devant un tribunal islamique afin que ce dernier l'examine et la vérifie ou questionner oralement un savant à ce propos, s'il n'existe pas de tribunal islamique. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après recherche ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que toutes ces choses prévalent sur le droit des héritiers sur l'argent. Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.



Et Allah sait mieux.

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