Statut de la musique, des jouets pour enfant et des pénalités pour retard de paiement

15-1-2017 | IslamWeb

Question:

Je sais que la musique est illicite, mais certaines personnes la considèrent licite pour les enfants.
Il en va de même pour les images d'êtres vivants que j'essaye tant bien que mal d'éviter sur les vêtements d'enfants et dans la maison, alors que j'ai entendu le hadith qui dit que 'Aïcha, qu'Allah soit satisfait d'elle, jouait avec des poupées.
La musique est-elle permise pour les enfants comme pour apprendre l'alphabet arabe ou les principes de l'Islam ?
Quel est le verdict concernant les jouets pour enfants représentant des êtres vivants ou encore les images d’être vivants sur les vêtements pour enfants ?
Faire payer des pénalités pour retard de paiement est-il considéré comme de l'usure, car on m'a dit que oui ?
J'ai vu des étudiants de certaines écoles islamiques dessiner des animaux. Est-ce une erreur ?

Réponse:

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

 

Toute musique est illicite et ne contient aucun bien.

 

Lorsque l'enfant s'habitue à la musique et grandit avec, il y prend goût et il ne peut alors plus s'en passer.

 

Allah, exalté soit-Il, a prescrit de nombreux moyens éducatifs bénéfiques qu'il faut utiliser en laissant ceux qu'Il a interdits.

 

Les jouets de différentes formes sont licites tant qu'ils ne représentent pas d'animaux ni rien d'illicite. Par contre, s'ils représentent quelque chose d'illicite, ils le sont alors aussi.

 

Quant aux jouets qui représentent des animaux, il est permis aux enfants de jouer avec en se basant sur le hadith qui rapporte qu'Aïcha, , jouait à la poupée chez le Prophète () et que celui-ci approuvait cela comme le mentionne un hadith rapporté par Boukhari, Mouslim et d'autres.

 

Concernant les pénalités pour retard de paiement, il s'agit là clairement d'usure, interdite par l'Islam. Cette pratique était celle de l'époque préislamique lorsque le créancier disait à son débiteur : « Soit tu rembourses ta dette à temps, soit tu t'acquittes de frais supplémentaires. »

 

Quant aux dessins d'animaux, les oulémas ont divers avis sur la question, mais le mieux reste de les éviter par crainte qu’ils ne fassent partie des représentations interdites d’êtres animés.

 

Et Allah sait mieux.

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