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Le comportement des musulmans décrits par des historiens occidentaux II

Le comportement des musulmans décrits par des historiens occidentaux II

Voici donc le second article consacré à la description élogieuse du comportement des musulmans à travers l’histoire par des historiens occidentaux :
Le comportement des musulmans à l’égard des non-musulmans :

Toutes les sources qui traitent de l’Islam et des musulmans ont beaucoup traité de ce point en particulier, lequel est ce qui différencie le plus les sociétés musulmanes des autres sociétés, nous avons donc choisi de ne prendre que trois passages tirés des milliers de pages consacrées à ce sujet :
1 – Henry de Castre, écrivain et militaire français ayant servi dans l’Algérie coloniale, nous dit la chose suivante : « J’ai beaucoup lu des livres d’histoire, et ma conclusion est que le comportement des musulmans à l’égard des chrétiens a le plus souvent été dénué de toute rudesse, bien au contraire il était fondé sur la bienveillance et une gentillesse courtoise, c’est là un comportement qui ne se rencontrait à l’époque que chez les musulmans, surtout que la compassion et la douceur étaient alors des signes évidents de faiblesse chez les Occidentaux ; en somme, ce comportement est une réalité que je considère irréfutable ».

2 – Cela eut une grande influence comme nous le dit l’orientaliste allemand Adam Mitz : « La présence de chrétiens parmi les musulmans fut une cause de l’apparition des fondements de la tolérance, celle-là même à laquelle appellent les droit-de-l’hommistes modernes ; en fait, à l’époque, le besoin d’instaurer un modus vivendi était très fort – sans que celui-ci soit le fruit d’un accord – ce qui fut la cause de l’apparition d’une sorte de tolérance, laquelle était un concept totalement inconnu dans l’Europe médiévale. Nous pouvons dire que l’apparition de cette tolérance a amené au développement de la science qui se charge de faire des études de religions comparées, c’est-à-dire l’étude des différences et point-communs de ces religions, cette dernière science fut accueillie avec une grande passion ».

3 – C’est pourquoi de nombreux non-musulmans préférèrent vivre sous un pouvoir musulman plutôt que de subir les injustices commises par leurs propres élites, c’est ainsi par exemple que ceux qui étaient persécutés dans leur propre pays choisissaient de fuir pour se rendre dans une région contrôlée par les musulmans, et à ce propos l’orientaliste français Maxime Rodinson a dit : « En Italie, on a vu que de nombreuses provinces accueillirent à bras ouverts l’envahisseur turc tellement le pouvoir central était tyrannique, c’est d’ailleurs ce que firent également des peuples chrétiens des Balkans ; par ailleurs, des partisans du calvinisme de Hongrie, de Transylvanie ou de Silésie s’enfuirent en Turquie pour échapper aux persécutions des catholiques et des orthodoxes, c’est en l’occurrence ce que firent les Espagnols avec les Juifs deux siècles auparavant ».

Les musulmans et la bonté envers les animaux :

Voici ce que nous dit sur cette question l’orientaliste français Gustave Le Bon : « Les Orientaux traitent les chiens et tous les animaux en général avec une grande bonté, il est rare de voir un Arabe faire du mal à un animal, en fait le fait de faire souffrir les animaux était plutôt l’habitude des cochers européens, il n’est donc pas nécessaire que les Arabes créent des instituts et autres écoles pour apprendre à respecter les animaux ; en réalité, l’Orient est sans conteste le paradis des animaux, y sont protégés les chiens, les chats, les oiseaux, etc. C’est ainsi par exemple que les oiseaux peuvent librement voler dans les mosquées et on les laisse faire leurs nids dans les recoins tranquilles de ces lieux de culte, les grues peuvent évoluer paisiblement dans les champs sans encourir aucun risque, on ne voit aucun enfant tenter de détruire les nids des oiseaux. Par ailleurs, il m’a été confirmé qu’au Caire – ce qui recoupe ce qu’ont écrit certains auteurs – il y a une mosquée dans laquelle les chats viennent à heures fixes afin de manger le repas qui leur a été préparé et cela ce fait ainsi depuis longtemps selon les consignes de l’une des personnes ayant participé au legs pieux de cette mosquée. Ce genre d’anecdotes sont bien représentatifs de la nature profonde des gens de cette communauté, de même qu’elle mettent bien en évidence le fait que les Européens devraient un peu s’inspirer de la sagesse des Orientaux ».

Peine et regret :

Ce même Gustave Le Bon regrette que les musulmans aient été vaincus par Charles Martel à Poitiers en 732, il répond donc à ceux qui voient dans cette défaite musulmane la fait qu’elle a permis de sauver l’humanité la chose suivante : « Supposons que les chrétiens n’aient pas écrasé les musulmans durant cette bataille et que le climat du nord de la France, qui est froid et humide, ait plus ressemblé à celui qu’ils connaissaient en Espagne, eh bien ils s’y seraient installés pour toujours, et que serait-il alors advenu de l’Europe ? Cette dernière aurait sûrement connu le même sort que l’Espagne, c’est-à-dire l’éclosion d’une civilisation florissante placée sous l’étendard du prophète arabe, de plus il est possible de dire que l’Europe n’aurait pas subi certaines catastrophes comme les guerres de religions qui ont abouti à des massacres terribles à l’instar de la Saint-Barthélemy, la mise en place des tribunaux d’inquisition et tout ce qui fut épargné aux musulmans en termes d’événements funestes et graves qui mirent l’Europe à feu et à sang pendant de longs siècles ».
Cette vision est également partagée par le colonel anglais Ronald Bodley – lequel vit sa vie changer après avoir vécu parmi les bédouins du Maghreb avec lesquels il s’était pris d’amitié et qu’il avaient loués, il écrivit en outre une biographie du Prophète () ; en effet, selon lui cette défaite fut un désastre, mais il pense également que les Européens sont des gens compliqués et c’est pour cela que l’Islam n’arriva pas à se diffuser parmi eux, il dit donc : « L’Europe n’aurait pas embrassé l’Islam même si Charles Martel avait été vaincu à Tours (grande ville proche du lieu de la bataille de Poitiers), car en effet cette religion est faite pour des gens simples dont les âmes sont proches de la nature, et les Arabes ne sont vraiment pas des gens compliqués, Mohammed n’était pas quelqu’un de compliqué ; les musulmans étaient comme la pluie qui rend fertile la terre sur laquelle elle tombe ».

Muhammad Ilhâmî

Source : Islamweb

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