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La conversion à l’Islam du chirurgien français Maurice Bucaille

La conversion à l’Islam du chirurgien français Maurice Bucaille

Qui est Maurice Bucaille ?

Maurice Bucaille est né de deux parents français, il fut élevé comme les autres membres de sa famille dans la religion chrétienne, après avoir obtenu son baccalauréat il s’inscrivit pour suivre des études de médecine dans une université française, il était dans les meilleurs et finit par obtenir son diplôme de médecine. Après l’obtention de ce dernier, il continua de progresser dans ce domaine au point de devenir l’un des chirurgiens français les plus connus et les plus expérimentés du XXe siècle. Il est important de signaler qu’il lui arriva une histoire extraordinaire dans le cadre de son exercice de la chirurgie, cet événement bouleversa sa vie et changea son être en profondeur.

L’histoire de la conversion à l’Islam du docteur Bucaille :

La France est connue pour être l’un des pays qui s’intéressent le plus aux vestiges archéologiques et au patrimoine historique ; ainsi, l’ancien président de la République française François Mitterrand, qui dirigea la France de 1981 à 1995, fut fidèle à cette réputation lorsqu’à la fin des années 80 il demanda l’autorisation à l’Egypte d’accueillir en France la momie d’un grand pharaon afin de l’analyser dans un but scientifique mais également de la restaurer. C’est ainsi que le corps de l’un des plus grands tyrans qu’ait connu l’Egypte fut transporté vers la France, et c’est le président Mitterrand en personne, accompagné d’un aréopage de ministres et de hautes personnalités, qui accueillit la momie sur le tarmac de l’aéroport, et ce, avec la même déférence due à un roi, l’élite politique française se comporta alors comme s’il était encore vivant ! Lorsque cette cérémonie d’accueil fastueuse du corps du pharaon prit fin, ce dernier fut emmené par un cortège non moins « chaleureux » que son accueil, puis il fut placé dans une aile spéciale du Centre archéologique français afin que les plus grands égyptologues ainsi que les meilleurs médecins, chirurgiens et légistes du pays analysent en profondeur la momie pour lui soutirer tous ses secrets. Notons que le chef des chirurgiens et le responsable de l’étude de cette momie pharaonique n’était autre que le grand professeur Maurice Bucaille.
Alors que les diverses équipes de scientifiques étaient fort préoccupées par la restauration de la momie, leur chef Maurice Bucaille, quant à lui, avait un objectif bien différents du leur ; en effet, il essayait de découvrir comment est mort ce pharaon. Après des heures et des heures de travail, à une heure tardive de la nuit, il toucha au but et obtint enfin la réponse à sa question. Toutefois, il subsistait encore une chose étrange qui le laissait perplexe : comment ce corps a-t-il pu se conserver dans un meilleur état que la plupart des autres corps de pharaons embaumés, et ce, bien qu’il ait séjourné dans la mer ?! Maurice Bucaille était en train de rédigé son rapport définitif sur ce qu’il considérait être une découverte inédite, c’est-à-dire le repêchage du corps de ce pharaon de la mer et son embaumement direct après sa noyade, quand l’un de ses collègues lui souffla à l’oreille la chose suivante : « Ne te précipite pas pour écrire ce rapport, car il faut que tu saches que les musulmans parlent de la noyade de cette momie ». Cependant, Maurice Bucaille refusa absolument de croire cette assertion, disons qu’elle l’étonna grandement, car il était persuadé que ce type de découvertes n’étaient possibles que grâce à l’aide des progrès de la science moderne et notamment des appareils informatiques ultra-précis. Son collègue augmenta encore son étonnement lorsqu’il lui dit que le texte sacré auquel croient les musulmans, c’est-à-dire le Coran, rapporte l’histoire de la noyade de ce pharaon, mais également le fait que son corps se serait conservé en bon état après cette noyade. Bucaille devint encore plus stupéfait et se demanda donc comment cela était possible alors que cette momie n’avait été découverte qu’en 1898, c’est-à-dire il y a un siècle, et que le Coran existe depuis plus de 1400 ans ?! Il se demanda donc également comment la raison peut concilier ces deux éléments, car l’humanité dans son ensemble – et pas simplement les musulmans – ne connaissait rien il y a encore peu de temps, c’est-à-dire quelques décennies, à propos de l’embaumement des corps des pharaons dans l’Egypte Ancienne.
Après cette révélation, Maurice Bucaille passa la nuit près du corps du pharaon en le fixant l’esprit concentré sur ce que lui avait soufflé à l’oreille son collègue à propos de l’évocation par le Coran des musulmans du « sauvetage » de ce corps après sa noyade, alors que les textes sacrés des chrétiens, et notamment les Evangiles de Mathieu et de Luc, disent à ce sujet que le pharaon s’est bien noyé lorsqu’il poursuivait Mûsâ (), mais sans jamais évoquer ce qu’est devenu son corps. Le docteur Bucaille se demanda donc en son for intérieur la chose suivante : « Est-il possible de croire que cette momie devant moi est bien le pharaon d’Egypte qui avait pourchassé Mûsâ et que leur Mohammed () connaissait cela il y a plus de 1400 ans alors que moi je viens tout juste de le découvrir ?! ».
Cette nuit-là Maurice Bucaille n’arriva pas à dormir, il demanda que lui soit apportée la Thora et commença à lire le Livre de l’Exode dont un passage dit en substance : « L’eau revint et couvrit tous les chars et les cavaliers de l’armée du pharaon qui l’avaient suivi, et personne n’y réchappa », à la lecture de ces paroles, Maurice Bucaille resta perplexe. Ainsi, même la Thora ne parlait pas du « sauvetage » du corps de ce pharaon et de sa conservation intacte après qu’il fut embaumé avec soin.

La France renvoya donc la momie du pharaon au Egypte dans un sarcophage de verre somptueux ; toutefois, Maurice Bucaille n’avait pas l’esprit tranquille, et ce, depuis qu’il avait été secoué en apprenant que les musulmans savaient depuis longtemps grâce à leur Coran que le corps de ce pharaon avait été conservé intact après sa mort violente, il décida donc de faire ses valises et de partir pour le Royaume d’Arabie Saoudite afin d’assister à un congrès de médecine où allaient être présents la plupart des grands spécialistes musulmans de l’autopsie.
C’est là-bas que Maurice Bucaille put faire part pour la première fois de sa découverte sur la conservation du corps du pharaon après sa noyade à des scientifiques musulmans, et c’est donc lors de leurs conversations que l’un d’entre eux se leva, ouvrit un exemplaire du Noble Coran et se mit à lui lire à haute voix le verset suivant : «Nous allons aujourd’hui épargner ton corps, afin que tu deviennes un signe à tes successeurs. Cependant, beaucoup de gens ne prêtent aucune attention à Nos signes (d’avertissement) » (Coran 10/92). Entendre ce verset fut un grand choc pour Maurice Bucaille, son âme en fut tellement secouée qu’il se leva devant l’assemblée et se mit à crier le plus fort possible la chose suivante : « J’embrasse aujourd’hui l’Islam et je crois en ce Coran ! ».

Ses contributions :

Maurice Bucaille rentra en France avec un visage bien différent de celui qu’il avait avant de partir en Arabie Saoudite. Il passa dix ans dans son pays d’origine à se consacrer exclusivement à des études visant à démontrer qu’il n’y a aucune contradiction entre les réalités scientifiques et autres découvertes récentes et ce que contient le Noble Coran, la conclusion de ses recherches peut être résumée par ce magnifique verset coranique : « Le faux ne l’atteint [d’aucune part], ni par devant ni par derrière : c’est une révélation émanant d’un sage Digne de louange » (Coran 41/42).
Maurice Bucaille tira de ces longues années de recherches un livre sur le Noble Coran qui secoua tous les pays occidentaux, de même qu’il déstabilisa grandement les savants de ces pays, le titre de ce brillant ouvrage est La Bible, le Coran et la science : les Ecritures Saintes examinées à la lumière des connaissances modernes ; il est à souligner que ce livre eut une grande influence sur beaucoup de gens en Occident.
Ainsi, le livre de Bucaille eut très vite un grand succès et dès sa première édition il fut épuisé et donc introuvable dans toutes les librairies, puis il fut réédité une deuxième fois à plus de 100 000 exemplaires, et ce, après qu’il fut traduit de sa langue originale, le français, vers l’arabe, l’anglais, l’indonésien, le perse, le turc et l’allemand, ces diverses traductions permirent de le diffuser aux quatre coins de la planète, d’ailleurs on pouvait le trouver aussi bien entre les mains des jeunes d’Egypte, du Maghreb ou de ceux parmi les musulmans qui vivaient en Occident ; ce fut sans nul doute un véritable succès international.
Certains parmi les savants juifs, chrétiens ou athées, dont Allah, exalté soit-Il, a mis un voile sur le cœur et les yeux, ont essayé de dénigrer ce livre en le critiquant de manière subjective, mais ces derniers ne firent qu’écrire les absurdités sans fondement et vides de sens à but polémique que le Satan leur soufflait à l’oreille. Le pire d’entre eux fut sans conteste un certain docteur William Campbell, ce dernier tenta d’attaquer le travail da Bucaille dans son livre intitulé Le Coran et la Bible à la lumière de l’histoire et de la science, mais malgré ses efforts et gesticulations verbales il n’arriva pas à effleurer le solide argumentaire du docteur Bucaille. Ce qui est le plus étonnant dans ces vaines tentatives de dénigrement, c’est que certains scientifiques occidentaux qui étaient bien déterminés à attaquer le livre de Bucaille changèrent d’attitude au fur et à mesure qu’ils avançaient dans sa lecture et l’étudiaient en profondeur, certains d’entre eux finirent même par embrasser publiquement l’Islam ! Louange à Allah, Celui dont les bienfaits permettent l’accomplissement des bonnes actions.

Certaines paroles de Maurice Bucaille :

Maurice Bucaille a notamment déclaré dans le préambule de son fameux livre : « Les aspects scientifiques que seul le Coran évoque parmi les livres sacrés ont d’abord provoqué chez moi une grande stupéfaction, je ne pensais qu’il soit possible de trouver un tel nombre de précisions sur des sujets très hétéroclites et étant en parfait accord avec les connaissances scientifiques modernes, et cela dans un livre qui fut rédigé il y a plus de treize siècles ! ». Maurice Bucaille a dit également : « J’ai d’abord procédé à l’étude du Noble Coran, et ce, sans idée préconçue et avec une totale objectivité, afin de chercher le niveau de concordance existant entre le texte coranique et les données de la science moderne. Je savais avant d’aborder cette étude et grâce aux traductions que le Coran évoquait différentes sortes de phénomènes naturels, mais mes connaissances dans ce domaine étaient fort restreintes. Cependant, grâce à l’étude approfondie du texte arabe, j’ai pu établir une liste, et après avoir terminé cette dernière, je me suis rendu compte que le Coran ne comportait aucun verset critiquable du point de vue de la science moderne. Et c’est donc avec la même objectivité que j’ai étudié de la même manière l’Ancien Testament et les Evangiles : pour ce qu’il s’agit de l’Ancien Testament, je n’ai pas eu besoin d’aller au-delà du premier Livre, c’est-à-dire la Genèse, pour déceler des problèmes ; en effet, j’y ai trouvé des paroles incompatibles avec la plupart des données scientifiques de notre temps. En ce qui concerne les Evangiles, on trouve que l’Evangile de Mathieu contredit clairement l’Evangile de Luc, ce dernier évoque clairement un élément parfaitement incompatible avec les connaissances modernes concernant l’apparition de l’homme sur terre ». Enfin, le docteur Maurice Bucaille a dit aussi la chose suivante : « La première chose qui étonne celui qui lit le texte coranique pour la première fois est la richesse des sujets scientifiques qui y sont traités, et alors que l’on trouve dans la Thora – actuelle – des erreurs scientifiques monumentales, l’on en trouve aucune dans le Coran ; par conséquent, si le Coran était l’œuvre d’un homme comment celui-ci a-t-il pu rapporter des réalités scientifiques parfaitement inconnues à son époque ?! ».
Notons pour finir que l’Académie française décerna en 1988 à Maurice Bucaille son prix d’histoire pour son livre La Bible, le Coran et la science.

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