Quelle est la disposition de la Charia au sujet d'une femme qui insulte son mari à chaque fois qu'une discussion tendue a lieu entre eux. Par Allah, j’ai honte de vous donner un exemple des insultes avilissantes qu’elle profère à mon encontre, sachant qu’elle porte le voile et qu’elle est parfaitement consciente de la gravité de son acte. J’ai maintes fois attiré son attention sur ce problème, mais elle recommence à chaque fois. Que puis-je faire, d’autant plus que nous avons une petite fille qui est la prunelle de mes yeux ? N’oubliez pas, qu’Allah vous donne la meilleure récompense, de m’envoyer rapidement – sur mon courrier électronique indiqué ci dessus – une réponse en français, pour que je puisse la lui montrer ; espérons qu’Allah, exalté soit-Il, guide son cœur.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager Mohammed ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Il a été ordonnée à la femme d’obéir à son mari et de le respecter. Il lui est interdit de l’insulter, de l’humilier ou de lui nuire. S’il est d’une manière générale illicite de proférer des insultes, que doit-on dire si ces insultes sont proférées à l'encontre du mari que l'épouse doit honorer plus que toute autre personne et à qui elle doit obéir en vertu des ordres d'Allah, exalté soit-Il. Le Prophète (
), a dit entre autres hadiths :
· « Insulter un musulman relève de la perversité et combattre relève de la mécréance » (Boukhari et Mouslim) ;
· « Mépriser son coreligionnaire est déjà suffisamment grave » (At-Tirmidhi).
Ces hadiths entre autres indiquent la grande importance du caractère sacré du Musulman par le simple fait qu’il soit musulman. Et le péché est plus grave encore s'il s'agit du mari. Cette épouse a pour obligation de se repentir et demander pardon pour avoir négligé les droits de son mari. Elle doit savoir que la meilleure œuvre qui puisse la rapprocher d’Allah, exalté soit-Il, c'est d'obéir à son mari. D’après Um Salamah, qu’Allah soit satisfait d’elle, le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam), a dit : « Toute femme qui meurt jouissant de la satisfaction de son mari entre au Paradis » (At-Tirmidhi : Hassan). Il a également dit (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) : « Si j'avais dû ordonner à quelqu’un de se prosterner devant un autre qu’Allah, j’aurais ordonné à la femme de se prosterner devant son époux » (At-Tirmidhi : Hassan). De son côté, le mari doit, autant que possible, faire preuve de patience et fermer les yeux sur ce qui est négligeable.
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