Un défunt laisse un fils et trois filles
Fatwa No: 228664

Question

Salam alaykum,
Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage ? :
(Fils) Nombre 1
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage ? :
(Fille) Nombre 3
- Information concernant les dettes de la personne décédée
:
(Zakat non payée)
(Non-accomplissement du Hadj en dépit du fait que la personne avait les moyens de le faire et personne ne l’a fait en son nom)
(Dettes à rembourser envers les tiers)

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Si la personne décédée n'a pas laissé d'autres héritiers que son fils et ses trois filles alors l'héritage doit être partagé entre eux par agnation en donnant au fils une part équivalente à celle de deux filles, car Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :

Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. [...] (Coran 4/11)

L'héritage doit être divisé en cinq parts. Le fils reçoit deux parts et chaque fille reçoit une part. Mais nous attirons votre attention sur le fait que les questions d'héritage sont délicates et épineuses et ne peuvent être réglées par de simples fatwas. Il faut porter la question devant un tribunal islamique qui l'examinera attentivement, ou interroger oralement un savant s'il n'y a pas de tribunaux islamiques. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après recherche ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament ou d'une dette. Or, il est bien connu que toutes ces choses passent avant le droit des héritiers. Il ne faut donc pas partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.

Et Allah sait mieux.

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