Une défunte laisse son mari, sa mère et deux filles
Fatwa No: 245134

Question

Salam alaykum, Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage?: (Epoux (mari)) -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage? : (Mère) (Fille) Nombre 2

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :

Si la défunte n’a laissé comme héritiers que ceux cités dans la question, alors :

La part des filles est 2/3, car Allah, le Très Haut, dit : S'il n'y a que des filles, même plus de deux, à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. (Coran : 4/11)
La part de la mère est 1/6, part déterminée par le Coran, car il existe un héritier descendant : Allah, le Très Haut, dit : " Quant aux père et mère du défunt, à chacun d'eux le sixième de ce qu'il laisse, s'il a un enfant." (Coran : 4/11).

La part du mari est 1/4, part déterminée par le Coran, car il existe un héritier descendant : Allah, le Très Haut, dit : " Si elles ont un enfant, alors à vous le quart de ce qu'elles laissent, après exécution du testament qu'elles auraient fait ou paiement d'une dette." (Coran : 4/12).

L'héritage doit donc être partagé en 13 parts : aux deux filles 8 parts (4 parts pour chacune), à la mère 2 parts et au mari 3 parts.

Enfin nous avisons celui qui a pose la question que le sujet de l’héritage est un sujet très grave et plein de difficultés, c’est pour cela qu’il ne faut se contenter, en cette matière, ou considérer comme suffisant une fatwa élaborée par un mufti conformément à une question qui lui a été posé. Mais il faut le soumettre au tribunal légal pour l’examiner et régler le problème, sinon l’exposer aux oulémas locaux (s’il n’existe pas de tribunal légal), car il se peut qu’il y ait un héritier oublié ou qu’il y ait un testament ou des dettes ou d’autres droits que les héritiers ignorent !
Et il est notoire que ces droits prévalent sur ceux des héritiers, il ne faut pas répartir l’héritage sans se référer au tribunal légal s’il existe pour assurer les intérêts des vivants et des morts.

Et Allah sait mieux.

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