Un défunt laisse sept fils, deux filles, une soeur, un demi-frère et une demi-soeur
Fatwa No: 265924

Question

Salam alaykum, Mon papa vient de décéder, nous sommes sept garçons et deux filles, à quel héritage pourrions-nous prétendre ? Sachant que mon papa à encore une sœur et une demi-sœur et un demi-frère. Merci de m'informer sur le mode calcul que vous voudrez bien me préciser.

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons : 

Il fallait, cher frère, poser votre question Ã  travers page consacrée  au droit successoral et dont le lien est le suivant :
http://www.islamweb.net/fmerath, afin de recenser d’une manière juste les héritiers et tout ce qui concerne l’héritage comme les testaments, les dettes…

Ce que nous pouvons dire est que si le défunt qui n’a laissé comme héritiers que ceux cités dans la question (à savoir sept fils, deux filles, un frère et des sÅ“urs) et n’a pas laissé d’autres héritiers (comme un père, une mère, un grand-père ou une grand-mère), alors l’héritage est réparti entre les enfants seulement (les sept fils et les deux filles du défunt) par agnation (Ta'sîb) Ã  chaque fils une part équivalente à celle de deux filles, Allah, le Très Haut, dit : Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. (Coran 4/11) ; et les frères ainsi que les sÅ“urs n’ont aucune part de l’héritage (qu’ils soient germains, consanguins ou utérins), car ils n'hérite pas de leur frère du moment que ce dernier a laissé une descendance masculine.

L'héritage est partagé en 16 parts : à chaque fils 2 parts et à chaque fille 1 part.

Enfin nous avisons celui qui a questionné que le problème de l’héritage est un sujet très grave et plein de difficultés, c’est pour cela qu’il ne faut se contenter, en cette matière, ou considérer comme suffisant une fatwa élaborée par un mufti conformément à une question qui lui a été posé. Mais il faut le soumettre au tribunal légal pour l’examiner et régler le problème, sinon l’exposer aux oulémas locaux (s’il n’existe pas de tribunal légal), car il se peut qu’il y ait un héritier oublié ou qu’il y ait un testament ou des dettes ou d’autres droits que les héritiers ignorent !
Et il est notoire que ces droits prévalent sur ceux des héritiers, il ne faut pas répartir l’héritage sans se référer au tribunal légal s’il existe pour assurer les intérêts des vivants et des morts.

Et Allah sait mieux.

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