Si on n'entend plus la voix de l’imam et qu’un orant s’avance et dirige la prière, la prière est valide
Fatwa No: 4925

Question

Lors du Djomo’a (prière du vendredi), il y a eu une coupure d’électricité et les gens qui se trouvaient à l’extérieur de la mosquée n’entendaient plus l’imam et ne le voyaient pas. L'un des orants s’est avancé et a dirigé la prière du Djomo’a à l’extérieur, alors que l’imam dirigeait une autre prière en commun à l’intérieur de la mosquée. La prière en commun qui s'est déroulée à l’extérieur de la mosquée est-elle valide ? Qu’Allah vous récompense.

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :

 

Si certains fidèles qui prient n'entendent plus l’imam durant la prière de Djomo’a et ne le voient pas, et qu’ils décident de faire avancer l’un d'eux ou que l’un d'eux s’avance de lui-même afin de diriger leur prière, la prière est valide. Dans ce cas l’imam dont la voix a été coupée et que les fidèles qui prient à l'extérieur ne peuvent pas voir est considéré comme étant dans l'incapacité de continuer la direction de la prière et il n’y a pas de mal à ce que quelqu’un d’autre s’avance pour prendre sa place. Amrou Ibn Maymoun a dit : Je me tenais (dans le rang) en attendant la prière de Sobh. Il n’y avait entre moi et Omar, qu'Allah soit satisfait de lui, que Abdallah Ibn Abbâs. Omar, qu'Allah soit satisfait de lui, prononça le Takbîr et je l’entendis dire lorsqu’il fut poignardé : ‘Le chien m’a tué.’ ou ‘Le chien m’a eu.’ Il saisit Abd Ar-Rahmân ibn ‘Awf et l’avança et ce dernier termina rapidement la prière. (Boukhari)

 

Et Allah sait mieux.

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