Quiconque décède avant une personne n'hérite pas de celle-ci

Jeudi 10-9-2020 | IslamWeb

Question :

Asslam alaykoum, Mon grand-père avait deux femmes, la première avait une fille et la deuxième un garçon, sachant que la première est décédé avant la deuxième, quelle sera la part du garçon et de la fille ?

Réponse :

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :

L'épouse décédée du vivant de son mari n’a aucun droit dans l'héritage de celui-ci, car quiconque décède avant une personne n'hérite pas de celle-ci. En effet, un mort ne peut rien posséder. Par conséquent, si votre grand-père n’a laissé comme héritiers qu’un fils et une fille et n’a pas laissé avec eux d’autres héritiers, alors son héritage revient en vertu des droits d'agnation (Ta'sîb) au fils et à la fille en donnant au fils le double de la part de la fille, Allah, le Très Haut, dit : « Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. » (Coran : 4/11).
Ainsi, on partage l’héritage du défunt en 3 parts comme suit : le fils en perçoit deux parts et la fille en perçoit une.
Nous attirons votre l’attention sur le fait que le problème de l’héritage est un problème très grave et plein de difficultés, c’est pour cela qu’il ne faut pas considérer comme suffisant en la matière une fatwa émise par un mufti conformément à une question qui lui a été posée. Mais il faut le soumettre à un tribunal islamique pour l’examiner de près et régler le problème, sinon l’exposer aux oulémas locaux (s’il n’existe pas de tribunal islamique), car il se peut qu’il y ait un héritier oublié ou qu’il y ait un testament ou des dettes ou d’autres droits que les héritiers ignorent !
Et il est notoire que ces droits prévalent sur ceux des héritiers, il ne faut pas répartir l’héritage sans se référer à un tribunal islamique s’il existe pour assurer les intérêts des vivants et des morts.

Et Allah sait mieux.

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