Ordonnance du bien et interdiction du blâmable au féminin

22/02/2010| IslamWeb

Louanges à Allah, Exalté soit-Il, Seigneur de l'univers. Que les bénédictions et le salut soient sur le plus noble des Prophète et Messagers, notre Prophète Mohammed, sur sa famille, ses Compagnons ainsi que sur ceux qui suivent sa voie jusqu'au Jour de la Résurrection.

 
Les femmes sont les sœurs germaines  des hommes. En principe, elles sont chargées comme eux des mêmes obligations religieuses sauf exception appuyée par une preuve, comme la prière en commun. .
Parmi les devoirs communs aux deux sexes, le fait d'ordonner ce qui est convenable et d'interdire ce qui est blâmable figure en bonne place. Ce devoir concerne effectivement les hommes et les femmes comme il est indiqué dans le Hadith :
 
« Quiconque parmi vous constate quelque chose de condamnable qu’il le change de la main. S’il ne le peut pas, qu’il le fasse avec la parole. S’il ne le peut pas non plus, qu’il le désapprouve en son cœur, et cette attitude constitue le plus faible degré de la foi ».
 
Ainsi, ce Hadith est adressé autant aux femmes qu'aux hommes.
 
Il est à noter que beaucoup de femmes ont du mal à ordonner le bien et à interdire le mal dans leur famille, qu’il s’agisse de leur mari, de leurs fils, de leurs frères ainsi que dans le milieu féminin où elles vivent en général.
 
L'on constate à présent que les femmes, entre autres comportements condamnables, ont tendance à porter des habits indécents, à exhiber leurs atours devant les hommes qui leur sont étrangers. J'estime que parmi les raisons de tels comportements figurent l'absence de la recommandation du bien et de l'interdiction de ce qui est blâmable. 
 
Voici un exemple pour éclaircir mes propos :
 
Prenons l’exemple d’une femme qui porte un habit indécent dans une salle de célébration des fêtes de mariage et que cinq femmes parmi la centaine de femmes qui se trouvent dans la salle se présentent à elle et la conseillent dans un style éloquent et à différents moments. La première la conseille et part. Quelques minutes après, vient la deuxième qui la conseille dans un autre style, puis une troisième lui envoie un bout de papier où un conseil est écrit, une quatrième lui parle à l’oreille, une cinquième …. Je suis certain qu'une telle méthode aurait une grande influence sur cette femme et je ne crois pas qu'elle porterait de nouveau cet habit. Toutefois, en réalité, la plupart de celles qui portent un habit indécent n’ont jamais trouvé personne pour les conseiller.
 
Par conséquent, il appartient aux sœurs prédicatrices et étudiantes de s'acquitter de leur rôle de conseil et d'orientation des femmes. Grâce à Allah, Exalté soit-Il, nombreuses sont celles qui sont capables d’assumer cette responsabilité. Elles doivent se montrer positives en assistant et en conseillant avec douceur et calme. Cela est meilleur pour elles que le fait qu’elles se tiennent à l’écart des communautés féminines à cause des choses détestables que l’on y trouve.
 
Celui qui veut ordonner le bien et interdire le mal doit, en premier lieu, s'entraîner à la patience et à l'endurance. Allah, Exalté soit-Il, dit à cet égard (sens du verset) : « commande le convenable, interdis le blâmable et endure ce qui t’arrive avec patience » (Coran 31/17).

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