Pleurer en écoutant les versets du Coran ne compense pas les désobéissances commises
1-5-2016 | IslamWeb
Question:
Quel est le châtiment de celui qui a commis des péchés capitaux et a négligé la prière obligatoire, mais qui verse des larmes dès qu’il écoute la psalmodie du Coran ?
Réponse:
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Le musulman est enjoint d’éviter les désobéissances, et notamment les péchés capitaux, car celui qui persiste dans les péchés connaîtra une fin funeste, qu’Allah nous en préserve. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :
« Que ceux, donc, qui s’opposent à son commandement prennent garde qu’une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux » (Coran 24/63).
Celui qui commet des désobéissances doit s’empresser de se repentir et de demander le pardon d’Allah, exalté soit-Il. S’il meurt dans la désobéissance, son sort le Jour de la Résurrection sera entre les mains d’Allah, exalté soit-Il ; Il lui pardonnera s’Il veut ou le châtiera s’Il veut. C’est l’avis de Ahlul-Sunna wal-Djamâ'a. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :
« Certes Allah ne pardonne pas qu’on Lui donne quelqu’associé. À part cela, Il pardonne à qui Il veut » (Coran 4/48).
Cependant, il ne restera pas à perpétuité en Enfer, tant qu’il est monothéiste, et tant que sa désobéissance est autre que le polythéisme ou la négligence totale de la prière obligatoire. En effet, celui qui néglige complètement la prière est un mécréant, selon l’avis prépondérant des oulémas.
Quant au désobéissant qui fond en larmes dès qu’il écoute la récitation du Coran, cela ne lui sert en rien, tant que cela ne l’empêche pas de désobéir à Allah, exalté soit-Il, et de négliger Ses obligations. L’essentiel c’est l’effet de cela en matière d’application et non pas sur les émotions seulement, puisque cela peut arriver aux pires ennemis de l’islam, vu l’influence du Coran sur les âmes. Or, l’âme incroyante feint rapidement d’oublier cet effet ou le refuse par obstination et orgueil, comme le cas des mécréants et des gens désobéissants.