Ma mère s'oppose au fait que j'aide les mosquées et les personnes dans le besoin à payer leurs charges

13-2-2023 | IslamWeb

Question:

Salam Aleykoum wa rahmatullah,J'aimerais entreprendre une bonne action afin d'aider les mosquées à payer leurs charges et d'aider les nécessiteux. À la suite de cela, ma mère m'a dit qu'elle n'était pas d'accord car cela pourrait se retourner contre moi si mon futur employeur non musulman voit cette action (France).Que dois-je faire ?Répondez-moi précisément, Baraka Allahoufik.

Réponse:


Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Si par cette initiative vous visez inciter les gens à faire la charité à la mosquée ou aux pauvres, ou que vous donnez votre propre argent en charité, alors il ne fait aucun doute que c'est une bonne action qui vous rapportera une grande récompense si telle est la volonté d’Allah. Quant au refus de votre mère de vous laisser faire, essayez de la convaincre si elle insiste pour vous empêcher, on doit alors analyser la raison de son refus mentionnée dans votre question. S’il existe une preuve tangible et des exemples réels qui prouvent que de tels agissements pourraient vous mettre dans une situation difficile, alors obéissez à votre mère. En revanche s’il ne s’agit que d’une illusion qui n'est pas soutenue par la réalité, alors vous n'êtes pas tenus de lui obéir. Dans ce cas, nous vous conseillons de continuer sur ce chemin tout en cachant à votre mère les bonnes actions que vous accomplissez pour ne pas la mettre en colère contre vous. L’obéissance à votre mère même si elle est obligatoire dans ce qui n’implique pas une désobéissance à Allah, elle n’est pas une obligation si elle n’a pas un objectif valable de vous interdire de vous lancez dans le travail dans le domaine de la bienfaisance. Ibn Hajar Al-Haytamy a mentionné dans son livre Al-Fatâwâ al-Koubrâ : « L’ordre de même que l’interdiction donner par le parent à son enfant s’il découle de la stupidité du premier ne doit pas être pris en considération par le second. Les oulémas ont, en effet, stipulé que l’enfant n’est pas tenu d’obéir à son géniteur s’il lui ordonne de répudier sa femme. »
Il en est de même du désir de l’enfant de mettre en œuvre les moyens lui permettant de devenir un ascète pieux, si son géniteur l’en empêche par miséricorde et simple compassion, il n’a pas à lui obéir.
Et Allah sait mieux

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