Un défunt laisse deux filles, un arrière-petit-fils (fils du petit-fils), une fille du fils et une fille de l’arrière-petit-fils

18-6-2025 | IslamWeb

Question:

Veuillez calculer la répartition de l’héritage en fonction des informations suivantes :
Sexe du défunt : Homme.
Montant de l’héritage : (Non précisé).
Héritiers masculins :
Arrière-petit-fils (fils du petit-fils) – Nombre : 1
Héritiers féminins :
Fille – Nombre : 2
Fille du fils – Nombre : 1
Fille de l’arrière-petit-fils – Nombre : 1

Réponse:

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Si le défunt n’a pas d’autres héritiers que ceux mentionnés dans la question, après le paiement de ses dettes et l’exécution de ses éventuelles dispositions testamentaires légitimes, l’héritage sera réparti comme suit :
1.    Les deux tiers (⅔) reviennent à ses deux filles par obligation légale, conformément au verset :
« Voici ce qu’Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. S’il n’y a que des filles, même plus de deux, à elles alors les deux tiers de ce que le défunt laisse. » (Coran 4/11).
2.    Le tiers restant (⅓) est partagé entre les autres héritiers mentionnés (l’arrière-petit-fils, la fille du petit-fils et la fille du fils) en vertu des droits d'agnation (Ta’sîb) où l’homme reçoit une part égale à celle de deux femmes.
Répartition détaillée (sur 12 parts):
•    Pour les deux filles : 8 parts (⅔), soit 4 parts chacune.
•    Pour le tiers restant (4 parts) :
o    Arrière-petit-fils (fils du petit-fils) : 2 parts.
o    Fille du fils : 1 part.
o    Fille de l’arrière-petit-fils : 1 part.
Remarque importante :
Nous attirons l’attention du questionneur sur le fait que les questions d’héritage sont extrêmement délicates et complexes. Il ne suffit pas de se baser uniquement sur une fatwa répondant à une situation simplifiée, mais il est indispensable de soumettre le dossier aux tribunaux islamiques compétents pour un examen approfondi. En effet :
•    Il peut exister un héritier non mentionné ou ignoré.
•    Il peut y avoir des dettes, des testaments ou d’autres droits prioritaires sur l’héritage, inconnus des héritiers.
Ainsi, il est fortement recommandé de ne pas procéder au partage sans validation par les autorités judiciaires religieuses, afin de garantir les droits des vivants et des défunts.
Et Allah sait mieux.

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