Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Ces notifications fictives sont considérées comme des mensonges, et il n’est donc pas permis de les envoyer, même à titre de plaisanterie. Le mensonge, comme l’a défini Al-Fayoumi, consiste à rapporter une chose de manière contraire à la réalité. (Fin de citation de Al-Misbah Al-Munir).
Le mensonge fait partie des interdits clairement établis par la religion. Allah, exalté soit-Il, dit :
« En vérité, Allah ne guide pas celui qui est outrancier et menteur. » (Coran 40/28)
D’après Abd Allah ibn Mas’ûd (qu’Allah soit satisfait de lui), le Prophète (
) a dit :
« La véracité mène à la piété, et la piété mène au Paradis. L’homme ne cesse de dire la vérité jusqu’à ce qu’il soit inscrit auprès d’Allah comme véridique. Et le mensonge mène à la perversité, et la perversité mène à l’Enfer. L’homme ne cesse de mentir jusqu’à ce qu’il soit inscrit auprès d’Allah comme menteur. » (Hadith rapporté par Boukhari et Mouslim)
Le Prophète (
) a également mis en garde contre le mensonge même dans le cadre de la plaisanterie. Ainsi, d’après Mu’âwiya ibn Hayda al-Qushayrî, il a dit :
« Malheur à celui qui raconte des mensonges pour faire rire les gens. Malheur à lui ! Malheur à lui ! » (Hadith rapporté par Ahmad, Abû Dâwûd et al-Tirmidhî, ce dernier le qualifie de hasan)
Le péché est encore plus grave si cela engendre la terreur ou l’effroi d’un musulman. ‘Abd Al-Rahmân ibn Abî Laylâ rapporte que les compagnons du Prophète (
) racontaient qu’ils voyageaient un jour avec lui, lorsqu’un homme s’endormit. L’un d’entre eux prit sa corde (ou son sabre), ce qui provoqua sa frayeur. Le Prophète (
) dit alors :
« Il n’est pas permis à un musulman d’effrayer un autre musulman. » (Hadith rapporté par Ahmad, Abû Dâwûd et al-Tirmidhî. Ibn Muflih dit dans Al-Âdâb Ash-Shar‘iyyah : son isnâd est authentique)
Ainsi, pour qu’une plaisanterie soit permise, elle doit être exempte de mensonge et de toute forme d’intimidation ou de terreur.
Al-Khadimî a dit dans Bariqat Mahmudiyya :
« Pour que la plaisanterie soit licite, verbalement ou en acte, elle doit être dépourvue de mensonge et d’effroi infligé à un musulman. Dans le cas contraire, elle devient interdite. »
Et Allah sait mieux.