Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
S’agissant du changement de direction de la qibla, s’il entraîne une déviation complète de l’orientation vers la Ka‘ba, cela n’est absolument pas permis. En revanche, s’il s’agit d’un léger déplacement qui ne fait pas sortir de l’orientation vers la Ka‘ba, les savants ont divergé à ce sujet, et il est préférable de s’en abstenir afin de sortir de cette divergence. Toutefois, en cas de nécessité, si la déviation est minime et ne détourne pas de la direction de la Ka‘ba, nous espérons qu’il n’y aura pas de péché dans cette situation.
Quant à la traduction du premier sermon (khutba) avant d’entamer le second, elle n’est pas recommandée, car elle constitue une séparation entre les deux sermons, alors que la continuité entre eux est une condition de validité selon l’avis de la majorité des savants.
Il est rapporté dans l’Encyclopédie Juridique Koweïtienne parmi les conditions de validité du vendredi :
« La continuité entre les parties du sermon, entre les deux sermons, ainsi qu’entre ces derniers et la prière est requise. Une légère interruption est tolérée. C’est l’avis de la majorité. »
Al-Mardâwî, hanbalite, a dit dans Al-Insâf :
« Il est aussi conditionné la continuité entre les deux sermons et entre eux et la prière, et c’est l’avis authentique de l’école. Al-Majd et d’autres l’ont affirmé, et c’est également ce qui a été retenu dans Al-Furû‘ et ailleurs. Certains ont cependant dit que ce n’était pas une condition. »
En conséquence, il ne convient pas d’allonger l’interruption entre les deux sermons par une traduction. Il est préférable de reporter la traduction à la fin de la prière.
Et Allah sait mieux.