Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
L’enseignement d’un homme à une femme étrangère (non mahram) constitue une porte vers la tentation (fitna) et un moyen menant au mal et à la corruption, car Satan guette constamment l’être humain. Allah, exalté soit-Il, dit :
« Ô vous qui avez cru ! Ne suivez pas les pas de Satan, car quiconque suit les pas de Satan, [sachez que] celui-ci ordonne la turpitude et le blâmable. » (Coran 24/21).
Le croyant doit donc veiller à se préserver de toute cause de tentation, car rien n’égale la sécurité spirituelle et morale.
Cependant, s’il existe un réel besoin d’enseignement entre un homme et une femme étrangère, cela est autorisé sous certaines conditions, à savoir : le respect des règles légales (adab shar‘î) et l’absence de toute situation pouvant conduire à la tentation ( l’isolement interdit (khalwa), la parure ostentatoire (tabarruj), la liberté excessive dans la parole ou le ton doux et séducteur, etc.)
Il a été rapporté dans les deux Sahîh (Al-Boukhârî et Mouslim), d’après Ibn ‘Abbâs (qu’Allah soit satisfait de lui et de son père), que le Prophète (
) a dit : «Qu’un homme ne s’isole jamais avec une femme sans qu’il y ait avec eux un mahram. »
Et s’il n’y a pas de mahram, la présence d’une tierce personne éliminant tout isolement remplace cette condition.
Et Allah sait mieux.