Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Ce qui détermine la licéité du fait de continuer à recevoir l’aide après ton retour dans ton pays — ou son interdiction — est le respect des conditions fixées par l’association pour bénéficier de cette aide.
Si l’association exige, par exemple, que le bénéficiaire réside dans un pays précis, alors il ne t’est pas permis de continuer à recevoir cette aide après avoir quitté ce pays.
En revanche, s’il n’y a pas une telle condition, il n’y a alors aucun mal à ce que tu continues à recevoir ce soutien financier.
Le fondement de cette règle est la parole du Prophète (
) :
« Les musulmans sont tenus par leurs conditions, sauf une condition qui rendrait licite ce qui est illicite ou illicite ce qui est licite. » Rapporté par Al-Boukhârî sous forme suspendue (mu‘allaq), et rapporté également par At-Tirmidhî qui a dit : « Hadith bon et authentique. »
Mâlik rapporte dans Al-Muwaṭṭa’ d’après Al-Qâsim ibn Muḥammad :
« Je n’ai connu les gens qu’en respectant leurs conditions dans leurs biens et dans ce qu’ils donnent. »
Si, malgré cela, il t’est difficile de savoir si l’association autorise le maintien de l’aide après déménagement ou non, il t’est possible de les contacter pour demander un éclaircissement :
• s’ils autorisent le maintien de l’aide, il t’est permis de continuer à la recevoir,
• s’ils ne l’autorisent pas, alors tu dois y renoncer.
Et Allah sait mieux.