Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Les textes de la loi islamique s’accordent pour affirmer que l’acceptation des œuvres auprès d’Allah repose sur deux fondements :
– la sincérité envers Allah, c’est-à-dire le fait de viser Sa Face par l’acte,
– et la conformité à la législation révélée.
L’homme ne reçoit de rétribution pour ses actes que ce qu’il a effectivement eu l’intention d’accomplir, comme l’enseigne le hadith rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim :
« Les actes ne valent que par leurs intentions qui les motivent, et chacun n’aura que ce qu’il a eu l’intention de faire. »
Ainsi, accomplir le bien par simple douceur de cœur ou compassion envers autrui :
– si l’on vise par cela l’obéissance à Allah — par empathie envers son frère musulman, par le souci de soulager sa détresse et de partager son affliction — alors cet acte fait partie des œuvres pieuses ; il est accepté et récompensé, si Allah le veut.
– Et même si l’on ne vise qu’à manifester de la gentillesse envers les gens, ou que l’on agit simplement parce que l’on ressent de la peine pour autrui et que l’on compatit à son épreuve, cette intention demeure une intention louable. L’acte peut être accepté et rétribué, si Allah le veut.
Ibn Rajab al-Hanbalî dit dans Jâmi‘ al-‘Ulûm wa-l-Hikam :
« Abû Sulaymân ad-Dârânî a dit : “Celui qui fait une œuvre de bien sans intention particulière, la seule intention qu’il a eue en choisissant l’islam plutôt qu’une autre religion lui suffit.” Cela signifie apparemment qu’il peut être récompensé même sans intention spécifique, car le fait même d’être entré en islam implique qu’il choisit — de manière générale — les œuvres de bien. Il est donc récompensé pour chacune d’elles en vertu de cette intention. » Fin de citation.
À plus forte raison, celui qui accomplit le bien en nourrissant une intention louable, comme évoqué, mérite que soit acte soit accepté.
Et Allah sait mieux.