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Les victimes de la mixité : témoignages et leçons

Les victimes de la mixité : témoignages et leçons

Les victimes de la mixité : témoignages et leçons  


N.A.A, une fille de 19 ans a raconté ceci :
Jeune enfant, je regardais de mes propres yeux les veillées qui réunissaient les amis de la famille à la maison. Ce dont je me souviens est que je ne voyais qu’un seul homme : mon père.
J’observais ces mouvements et ces déplacements. Ces regards dévoraient littéralement les femmes depuis les jambes jusqu’aux poitrines. Il savourait l’évocation des yeux de l’une, des cheveux d’une deuxième et de la taille d’une troisième. Ma pauvre mère, obligée d’organiser les cérémonies, était une femme très simple.
Parmi les invités, il y avait une dame qui cherchait délibérément à attirer l’attention de mon père, elle s’installait près de lui tantôt et faisait des gestes très laxistes tantôt. J’observais tout cela avec intérêt alors que ma mère, restée dans la cuisine, s’occupait de ses hôtes.
Les réunions ont été interrompues brusquement et, malgré mon jeune âge, j’ai essayé de comprendre ce qui s’était passé et d’analyser ce qui était arrivé, mais je n’y suis pas parvenue.
Ce dont je me souviens c’est que ma mère s’était complètement effondrée à l’époque et ne supportait plus d’entendre parler de mon père à la maison. J’entendais les adultes chuchoter autour de moi et employer des termes comme : (trahison, chambre à coucher, elle les a vus de ses propres yeux, la traînée, dans une situation déshonorante..) entre autres termes clés que seuls les adultes comprenaient.
Devenue adulte, j’ai compris et j’ai détesté tous les hommes et les ai pris pour des traîtres. Ma mère, ruinée, accuse toute femme qui vient nous voir d'être est une voleuse d’hommes et de vouloir s’emparer de mon père. Quant à celui-ci, il est resté égal à lui-même et n’a cessé de se livrer à son passe-temps préféré qui consiste à courir derrière les femmes.
Maintenant, j’ai 19 ans et je connais beaucoup de jeunes et j’éprouve un plaisir débordant en me venge sur eux puisque je les considère tous comme une copie conforme de mon père. Je les attire et leur fais espérer sans qu’ils ne puissent toucher un de mes cheveux.
Ils me poursuivent dans les centres commerciaux et les marchés à cause de mes mouvements et mes gestes suggestifs délibérés. Mon téléphone ne cesse de sonner. Parfois, j’éprouve une certaine fierté à mes actes qui visent à venger le sexe féminin donc ma mère. Tantôt, j’éprouve des remords et une certaine déception au point d’en étouffer. Ma vie reste un gros nuage noir qui porte le nom de mon père.
Avant que la hache ne s’abatte sur la tête
S.N. A raconte son expérience :
Je ne pouvais pas imaginer qu’un jour les circonstances qui entourent mon travail me mettraient en contacte direct avec l’autre sexe (les hommes). Mais c’est ce qui s’est passé effectivement.
Au début, je me cachais devant les hommes en utilisant le voile. Mais certaines sœurs m’ont fait savoir que ce vêtement attire davantage l’attention des autres sur moi et qu’il valait mieux l’abandonner, étant donné surtout que mes yeux étaient un peu attirants. J’ai effectivement retiré le voile en croyant que c’était préférable...
Après m’être habituée à la fréquentation de mes collègues, je me suis rendue compte que je me singularisais en leur sein à cause de ma froideur et mon manque de participation aux conversations et à l’échange de propos courtois. Tout le mode se méfiait de cette femme (sauvage à leurs yeux).
C’est ce qu’une personne m’a révélé quand elle m’a assuré qu’elle ne désirait pas traiter avec une personne orgueilleuse et hautaine. Pourtant, j’étais tout sauf cela. Toujours est-il que j’ai décidé de ne pas me faire injustice en me plaçant à l’écart des collègues. J’ai commencé à partager leur vie pleinement. Et ils se sont tous rendus compte que je jouissais d’une grande éloquence et d’une grande capacité de convaincre et d’influencer.
Je parlais de manière tranchée mais assez attractive pour certains collègues. Peu après, j’ai remarqué une certaine influence sur le visage d’un responsable direct. Cette influence se traduisait par la confusion, le jaunissement du teint, un plaisir perceptible tiré de ma manière de parler et de mes gestes.
Ce responsable suscitait délibérément certains sujets pour m’attirer dans la discussion.
Ces yeux laissaient apercevoir des regards haineux. Cependant je ne puis pas nier qu’à partir de ce moment j’ai commencé à penser à cet homme, même si cela s’accompagnait d’une certaine stupeur et de l’étonnement pour la facilité avec laquelle l’homme peut tomber dans les filets d’une femme engagée !...
Je me demandais ce qu’il en serait si cet homme avait affaire à une femme exhibitionniste qui l’invitait à la débauche ? Il est vrai que je ne pensais pas à lui de manière illégale, mais après tout, il a occupé une place dans ma pensée pour un laps de temps non négligeable.
Peu après, mon orgueil et mon refus d’être l’objet d’un plaisir quelconque, fût-il purement moral, pour cet homme étranger, m’ont poussé à barrer la route à tout ce qui pouvait m’obliger à me retrouver en tête-à-tête avec lui. Au bout du compte, j’ai appris les leçons que voici :
1. Les deux sexes s’attirent l’un vers l’autre dans n’importe quelle situation, quel que soit l’effort fait par l’homme et la femme pour ignorer cela. L’attrait peut commencer dans la légalité et finir dans l’illégalité.
2. Quel que soit l’effort fourni pour se protéger, l’on ne peut pas être à l’abri des filets de Satan.
3. Si l’on se sent vacciné et traite avec l’autre sexe dans les limites du raisonnable, on ne peut pas maîtriser les sentiments et les impressions de l’autre partie.
4. La mixité ne comporte aucun bien et ne produit pas les fruits qui lui sont prétendument reconnus. Bien au contraire, elle paralyse la réflexion saine...
Quoi après ? Fin de citation
Nous nous demandons après avoir abordé tous ces aspects liés à la mixité, que faudrait-il en déduire ?
Il est temps de reconnaître que, quel que soit notre effort mené pour embellir la mixité ou la minimiser, ses mauvais effets nous poursuivent et ses dégâts frappent nos familles.
La nature saine se refuse à admettre que la mixité offre une atmosphère saine aux relations sociales. C’est cette nature qui a poussé la majorité des personnes interrogées (76 %) à préférer travailler dans un cadre non mixte. Le même pourcentage (76 %) a déclaré la mixité illégale.
Ce qui attire le regard ce n’est pas cet honorable pourcentage qui montre que notre société musulmane est encore propre selon ses membres, mais plutôt, le petit pourcentage de ceux qui affirment la légalité de la mixité soumise aux critères fournis par la religion, la coutume, les traditions, les mœurs, la conscience, la pudeur, la discrétion jusqu’à la fin d’une série de belles valeurs aptes selon eux à tracer les limites de la mixité.
Mais nous leur demandons : est-ce que la mixité à laquelle nous assistons aujourd’hui dans nos universités, nos marchés, nos lieux de travail et nos rencontres familiales et sociales est conforme aux critères susmentionnés ? Ces lieux ne regorgent-ils pas d’excès dans la manière de s’habiller, dans les conversations et les comportements ? Nous voyons l’exhibitionnisme, le laxisme vestimentaire, les tentations, les relations suspectes...
En fait, plus de morale, plus de conscience, plus de discrétion. C’est comme si l’on voulait dire : la mixité telle qu’elle se manifeste actuellement ne satisfait même pas ceux qui sont favorable à une mixité saine.


Il est temps pour nous de reconnaître que la mixité est cette chose chaude, humide et collante qui offre un terrain fertile aux parasites sociaux toxiques.

Car ils se développent dans ses angles, sur ses murs et plafonds.
Ils prolifèrent en tous sens sans que l’on se rende compte que la mixité en est la cause. La mixité est en vérité la source d’une tentation silencieuse.
Car c’est à son ombre que les cœurs gagnés par les désirs charnels, font mauvais pas et les trahisons éclatent et les foyers comme les cœurs s’écroulent.
Nous demandons à Allah le salut, la sécurité et l’amélioration de notre situation. Puisse Allah bénir notre Prophète Muhammad

 

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