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Déclaration concernant la célébration du jour de l’an (3ième partie)

Déclaration concernant la célébration du jour de l’an  (3ième partie)

Nous poursuivons dans ce passage les autres raisons interdisant la célébration de ce genre de fête :

Cinquièmement : en nous basant sur tout ce que nous venons de dire dans les deux passages précédants, il n’est pas permis au musulman croyant en Allah en tant que Seigneur, l’Islam en tant que religion, et Mohammed Õáì Çááå Úáíå æÓáã en tant que Prophète et Messager, de célébrer des fêtes qui n’ont aucune origine dans la religion de l’Islam, comme ce soi-disant nouveau millénaire. Il n’est pas permis d’y assister, ni d’y participer, ni d’aider à le célébrer par quelque moyen que ce soit, car il s’agit d’un péché et d’une transgression des limites établies par Allah. Or Allah le Très-Haut dit : « Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition ! » [ Coran 5/ 2]

Sixièmement : il n’est pas permis au musulman de s’entraider avec les mécréants dans la célébration de leurs fêtes, quelle que soit la forme que peut revêtir cette aide, comme le fait de l’annoncer et le proclamer et en particulier concernant le nouveau millénaire. Il n’est pas permis d’y inviter les gens, quel que soit le moyen utilisé : que ce soit dans les médias, par la vente d’horloges, de calendriers spécifiques, de vêtements et d’ustensiles souvenirs, d’impression de cartes et de cahiers scolaires, par l’organisation de soldes commerciales et de distribution de cadeaux à cette occasion, par l’organisation d’activités sportives ou par la diffusion de tout symbole spécifique à ces fêtes.

Septièmement : il n’est pas permis au musulman de considérer les fêtes des mécréants - et en particulier celle du nouveau millénaire - comme étant une occasion de se réjouir ou un moment béni, au point de décréter ces journées comme fériées, de les choisir spécifiquement pour établir les contrats de mariage, débuter une activité commerciale, inaugurer le début d’un projet, etc... Il n’est pas permis d’accorder une spécifité à ces jours par rapport au reste des jours de l’année. En effet, ces jours sont identiques aux autres jours, leur accorder une spécificité n’est qu’une croyance erronée qui n’apporte rien de plus à ces jours... et le fait même d’avoir une certaine croyance en ces jours n’est que péché sur péché, qu’Allah nous protège et nous préserve.

Huitièmement : il n’est pas permis au musulman de souhaiter bonnes fêtes aux mécréants, car c’est une forme de satisfaction envers l’état de fausseté dans lequel ils se débattent, en plus d’être un moyen de les réjouir. Ibn Al-Qayam, qu’Allah le Très Haut lui fasse miséricorde, a dit : « Quant aux félicitations adressées à l’occasion d’événements religieux mécréants spécifiques à eux, cela est interdit par consensus, comme le fait de leur souhaiter bonnes fêtes ou bon carême en leur disant : "Bénie soit votre fête" ou "Que cette fête soit pour vous source de réjouissances" etc... Une personne qui tient de tels propos, même si elle évite la mécréance, n’en commet pas moins un acte interdit, aussi grave que si elle les avait félicités de s’être prosternés devant un crucifix. Ceci est même un péché plus grave encore auprès d’Allah et plus ignoble que le fait de féliciter une personne pour avoir bu du vin, tuer autrui, commis l’adultère ou autre. Or beaucoup de personnes, qui font bien peu de cas de leur religion, agissent de la sorte sans se rendre compte de la gravité de leur acte. Ainsi, quiconque félicite une personne pour avoir commis un péché, une innovation ou un acte de mécréance s’expose à la malédiction et la colère d’Allah. » Fin de citation.

Neuvièmement : c’est un honneur pour les musulmans que de se conformer au calendrier qui prend pour date de début de l’exode de leur Prophète Mohammed Õáì Çááå Úáíå æÓáã. Ce calendrier a été accepté par les Compagnons, qu’Allah les agrée , de façon consensuelle. Ils se sont basés dessus sans célébrer de nouvel an hégirien et les musulmans ont hérité ce calendrier depuis quatorze siècles et ce jusqu’au jour d’aujourd’hui. C’est pourquoi il n’est pas permis au musulman de se détourner du calendrier hégirien pour adopter des calendriers d’autres communautés sur cette terre, comme le calendrier grégorien. En effet, ceci revient à échanger le meilleur pour le moins bon.

En conclusion :  nous conseillons à tous nos frères musulmans de craindre Allah comme il se doit, d’agir selon Son obéissance, de s’éloigner de Sa désobéissance et de s’encourager mutuellement à être patients. Que tout croyant désirant conseiller son âme en bien et soucieux de la sauver de la colère d’Allah et de Sa malédiction dans ce bas-monde et dans l’au-delà multiplie les efforts dans l’acquisition de la science et de la foi. Qu’il choisisse Allah comme Guide, Soutien, Juge et Maître... quel excellent Maître ! Et quel excellent Soutien ! Et Ton Seigneur suffit comme Guide et Soutien. Que chaque musulman invoque Allah par l’invocation que faisait le Prophète : « Ô Allah ! Seigneur de Djibril, de Mikaïl et de Israfil, Créateur des cieux et de la terre, Connaisseur de l’invisible et du visible, c’est Toi qui juge entre Tes serviteurs concernant leurs divergences. Guide-moi vers la vérité sujette à divergence - par Ta permission - car Tu guides qui Tu veux vers la voie droite".

Louange à Allah, Seigneur des mondes, et que la bénédiction d’Allah soit sur notre Prophète Mohammed, sa famille et ses Compagnons.

 

 

 

Le Président de ce comité est le cheikh Abdelaziz ibn Abdallah ibn Mohammed Al Cheikh parmi ses membres figurent les cheikhs Abdallah ibn Abderrahmane Al-Ghoudayyan, Salah ibn Fawzane Al-Fawzane et Bakr ibn Abdallah Abou Zayd
 

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