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Bienveillance envers l'époux

Bienveillance envers l

Bienveillance envers l'époux

Pour gagner le cœur de son mari, la femme ne doit pas se dépiter de sa pauvreté et changer pour cela d'attitude à son égard; au contraire, la femme noble fait face à cela avec patience et contentement en demeurant constante dans les moments difficiles comme dans les instants d'aisance. Elle doit même être plus complaisante à son égard dans la difficulté pour le soulager et l'aider à la surmonter.
De même, la bonne conduite de l'épouse implique qu'elle remercie son mari chaque fois qu'il apporte de la nourriture, des vêtements ou des biens à la maison. Il serait ingrat de sa part de ne pas l'en remercier et de se montrer indifférente ou insatisfaisante de ce qu'il apporte.
L'épouse doit également considérer certaines choses comme le fait de ne pas tirer fierté de sa beauté ou de mépriser son mari lorsqu'il présente quelque laideur; car ce faisant, elle laisse chez lui une mauvaise impression et crée en lui le complexe d'infériorité qui ne manquera pas d'apparaître dans son comportement et d'empoisonner leur vie commune.
La femme doit être frugale, ne pas convoiter les plaisirs et les délices de la vie présente. Car dès lors que la femme reçoit le noble don de cette qualité et que son cœur en est profondément imprégné, elle se satisfait du peu et obtient par voie de conséquence l'agrément de son époux et la paix de son esprit.
La femme cupide, quant à elle, pousse souvent son mari à acquérir l'argent par des moyens douteux et illicites comme la corruption et l'escroquerie. Cela peut avoir des conséquences fâcheuses compromettant l'avenir professionnel du mari, et flétrir sa réputation. C'est dire que le consentement est la soupape de sûreté de la vie conjugale, sans compter l'affection qui unit les deux époux; la pauvreté n'étant pas, pour les hommes, une tare.
On rapporte qu'Asmâ fille d'Abû Bakr Le Véridique radhiaAllâhou'anhou a dit :
"Az-Zubayr m'avait épousée alors qu'il ne possédait rien, si ce n'est un cheval et une chamelle. Je donnais à manger au cheval, cassais les noyaux des dattes pour nourrir la chamelle, rapportais l'eau du puits, cousais les outres et pétrissais le pain. Je rapportais sur ma tête, des chargements de noyaux du lopin de terre que le Messager d'Allah avait concédé à Az-Zubayr, et qui se trouvait à une distance de deux milles. Cela dura jusqu'à ce que mon père m'envoya un serviteur pour me décharger de l'entretien du cheval, c'est comme s'il m'avait affranchie."
Asma radhia Allahou 'anha a supporté la pauvreté jusqu'au jour où l'aisance a succédé à la difficulté. Elle ne s'est point plaint ni n'a pleuré, comme beaucoup d'épouses, aujourd'hui, lorsqu'elles rencontrent quelques difficultés.

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