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L'histoire de la conversion de Sylie

L

Sylie est un évangéliste sud-africain, un proche parent de l'ancien président Nelson Mandela, qui s'est converti à l'Islam, écoutons-le raconter l’étrange histoire de sa conversion :

J'étais un Prêtre très actif, au service de l'église, je ne ménageais aucun effort pour la servir en plus de cela j'étais un grand évangéliste en Afrique du Sud, le Vatican constatant l'énergie que je déployais dans l'évangélisation me finançait généreusement, tous les moyens étaient bon pour moi afin d'arriver à mes buts, j'organisais des visites répétées aux instituts et écoles, aux hôpitaux, aux villages, je dépensais donc des deniers qui me sont versés par le Vatican sous forme d'aides, de dons, ou d'aumônes et de cadeaux afin de réaliser mes desseins et convertir les gens à la religion chrétienne.
L'église était très généreuse avec moi au point que je suis devenu très riche, je possédais une villa, une voiture, un très bon salaire et je jouissais d'une très haute estime au sein de mes collègues.
Un jour je suis allé acheter quelques cadeaux au centre commercial de ma ville et là était la surprise !

Au centre commercial, je rencontrais un homme portant une calotte blanche (porté par les musulmans), c'était le commerçant chez lequel j'allais acheter mes cadeaux, j'étais vêtu des habits de prêtres, j'essayais de négocier le prix des cadeaux avec lui et j'ai su qu'il était musulman, en Afrique du sud on appelle la religion islamique la religion des indiens.
Après avoir acheté ce que je désirai comme cadeaux, disons plutôt les pièges dont on usait pour faire tomber les simples d'esprit et ceux souffrant de vide spirituel : nous exploitions les situations de pauvreté chez nombre de musulmans et les sud-africains afin de les entraîner à embrasser le christianisme.
Subitement le commerçant musulman me posa une question : Vous êtes prêtre n'est-ce pas ?

Je répondis oui, il poursuivit et me dit qui est ton seigneur?
Je répondis : Le christ est mon seigneur.
Il me dit alors : je vous mets au défi de me trouver un seul verset dans la bible ou le christ dit : « Adorez-moi, je suis Dieu (ou le fils de Dieu). »
Les mots prononcés par cet homme me tombèrent dessus telle la foudre, j'étais incapable de lui répondre, ce n'est pas faute d'avoir essayé de fouiller dans ma mémoire qui était excellente et de plonger dans les évangiles et les livres du christianisme afin de répondre à ce commerçant, mais en vain car il n'existait aucun verset où le christ dit qu'il était Dieu ou même son fils engendré.
(NB : le terme fils de dieu répété dans la bible n'a qu'un sens parabolique, en effet plusieurs Prophètes sont dit fils de dieu dans la bible, jésus n'a jamais demandé à quiconque de l'adorer et la bible en témoigne).
J'étais très gêné au point de sentir ma poitrine oppressé et j'avais du mal à respirer, comment toutes ses questions ne m'étaient jamais venues à l'esprit ?
Je laissais le bonhomme et je partais flâner, plongé dans mes pensées. Ce n'est que plus tard que je me rendis compte que j'étais en train de marcher sans but…
Je décidais alors de rechercher ces versets quelque en fut les conséquences, je me rendis alors au conseil de l'église et demandais à organiser une réunion avec ses membres, tous acceptèrent.
Lors de la réunion je leurs fis part de ce qui m'était arrivé, c'est alors que tous me dirent : l'Indien t'a trompé. Il veut t'égarer avec la religion des indiens.
Je leurs dit : alors répondez moi donc et donnez-moi une réponse à sa question.
Personne ne répondit… !
Le Dimanche arriva, c'était le jour de la messe, je me suis mis à la chaire pour donner mon sermon, je ne pus dire un seul mot, les gens furent étonnés de mon silence. Je me retirais enfin dans ma loge sans faire mon sermon et je demandais à un ami de me remplacer, en prétextant que je souffrais d'un malaise alors qu'en réalité j'étais complètement déprimé !
Je rentrais chez moi dans un état second très profond, je me dirigeais vers un petit coin de ma maison, je m'asseyais pensif et je levais mon regard au ciel et me suis mis à prier, mais prier qui ?
J'ai alors prié Celui Qui était le créateur et j'ai dit :
« Mon Dieu, mon Créateur : les portes se sont fermées devant moi. Seul Ta porte l'est encore, ne me prive pas de connaître la vérité, où est le vrai et où est la vérité ? Ô mon Dieu ne me laisse pas dans cette angoisse et montre-moi le vrai chemin et la vérité. »
Au bout d'un moment, je me suis endormi. Je me vis en rêve dans une très grande salle vide où il n’y avait personne et au milieu de la salle un homme dont je ne distinguais pas bien les traits car il dégageait une lumière intense, je me suis dit peut-être est-ce Dieu ? Ce Dieu que j'avais prié et à Qui j'avais demandé de me guider, mais une conviction me submergea que c'était un homme, l'homme me désignait du doigt et m'appelait : Ô Abraham ! Je regardai autour de moi pour voir qui était cet Abraham ? Je ne trouvais personne avec moi dans la salle. L'homme me dit : Abraham c'est toi, ton nom est Abraham, n'as-tu pas demandé à Allah de te montrer la vérité ? Je répondais par oui !
Il me dit regarde à ta droite. Je regardais à ma droite, je vis alors un groupe d'hommes qui portaient sur leurs épaules des bagages. Ils étaient habillés tout en blanc et portant sur leur tête des Amama (tenue portée par les Arabes du Moyen Orient), et l'homme poursuivit : suit-les si tu veux connaître la vérité ! C'est alors que je me réveillais. Je sentis un bonheur se saisir de mon être, mais je me demandai : où vais-je trouver ces hommes que j'ai vu dans mon rêve ?
Je décidais de continuer mes recherches, la recherche de la vérité, comme me l'avait décrite l'homme que j'avais vu en songe, et j'étais convaincu que tout ceci était organisé par Dieu. Je prenais alors un congé de mon travail et j'entreprenais de longues pérégrinations à la recherche de la vérité, je parcourais de nombreuse villes à la recherche d'hommes vêtus en blanc comme ceux que j'avais vu dans mon rêve. Je mis beaucoup de temps dans cette quête et tous ceux que je rencontrais parmi les Musulmans portaient des pantalons et portaient de petites calottes sur leurs têtes. Jusqu'au jour où, j'arrivai à Johannesburg. Je me rendis au bureau de la délégation de l'accueil des musulmans d'Afrique du sud, je leur demandais des renseignements concernant ces gens, ils me prirent pour un mendiant, ils me tendirent quelques pièces de monnaies. Je leur dit : ce n'est pas ce que je vous demande, est-ce que vous avez un lieu de prière dans le coin ? Ils me montrèrent alors la mosquée qui était tout près. Je me dirigeai vers la mosquée, et là m'attendait une surprise, devant la porte de la mosquée se trouvait un homme vêtu de la même manière que ceux de mon rêve, j'étais très content de le voir. Je me dirigeais vers lui c'est alors que l'homme en question me précéda et dit avant même que je n'ai pu dire un mot : Soit le bienvenu Abraham ! J'étais très étonné et pétrifié de ce que je venais d'entendre ! L'homme connaissait mon nom avant même que je me présente à lui, il poursuivit en disant : je t'ai vu dans mon rêve, j'ai vu que tu nous cherchais, et tu veux connaître la vérité, la vérité est dans la religion que Dieu à agréé à l'humanité elle est dans l'Islam.
Je lui dis : oui je suis à la recherche de la vérité, et l'homme que j'ai vu dans mon rêve m'a recommandé de suivre des gens vêtus comme toi, peux-tu me dire qui était l'homme que j'ai vu dans mon rêve ?
L'homme dit : c'était notre Prophète Mohammed, le prophète de l'Islam la religion de la vérité, prière et salut soient sur lui.
J'avais du mal à croire ce qui s'était passé et je me jetais sur l'homme le serrant dans mes bras en lui disant : C'était vraiment votre Prophète qui est venu pour me montrer la religion de la vérité ? L'homme répondit : oui, et il me souhaita la bienvenue et me félicita pour la guidance que Dieu m'avait octroyée…
L'heure de la prière était venue, l'homme me demanda de m'asseoir derrière et il partit faire la prière avec ses coreligionnaires, je voyais les musulmans vêtus pour la plupart comme le bonhomme se prosterner à Allah. Je disais alors : Par Dieu ceci est la religion de la vérité car j'ai lu dans les livres sacrés chrétiens que les Prophètes et les Messagers mettaient leurs fronts par terre en se prosternant.
Après la prière je me suis senti empli de quiétude face à ce que j'avais vu et entendu et me suis dit Allah -Soubhanahou wa ta’ala- m'a montré la religion de la vérité.
Après la prière l'homme m'appela afin de me convertir en public, je prononçais l'attestation de foi et me suis mis à pleurer sans arrêt de joie de ce bien qu'Allah m'avait accordé.
Je suis resté avec ces gens afin d'apprendre l'islam, et je suis sorti avec eux pour prêcher l'islam, une sortie qui dura très longtemps, ils parcouraient le pays de long en large, appelant les gens à l'Islam j'étais très heureux d'être parmi eux. Ils m'apprirent la prière, le jeûne, la prière de la nuit (Qiyam al-Layl) et la sincérité et l'honnêteté, ils m'apprirent que la nation de l'islam était chargé, selon Dieu, de prêcher la religion, j'ai également appris comment être Daîya (Prêcheur), ils m'apprirent la patience, le pardon, le sacrifice et la simplicité.

Après plusieurs mois je suis retourné à la ville où je résidais, j'ai su que ma famille et mes amis me recherchaient, mais quand ils constatèrent que je portais des habits islamiques, ils me le reprochèrent et le conseil clérical me convia à une réunion urgente. Lors de cette rencontre ils me reprochèrent d'avoir abandonné ma religion et celles de mes ancêtres et me dirent : les Indiens t'ont trompé avec leur religion et t'ont égaré !
Je leur dit : Personne ne m'a égaré et personne ne m'a induit en erreur, j'ai vu Mohammed le Messager d'Allah en rêve et il m'a montré la vérité, la religion de la vérité c'est l'Islam et non la religion des indiens comme vous l'appelez, je vous appelle à l'Islam et à la vérité, ils furent pétrifiés !!
Ils essayèrent une autre méthode avec moi afin de me convaincre de laisser tomber l'Islam : ils me proposèrent un poste très bien placé et me dirent : le Vatican exige que vous alliez en stage chez eux pour une période de six mois, et nous demande de vous acheter une nouvelle maison, une nouvelle voiture et de vous donner une grosse somme d'argent pour que vous puissiez améliorer votre train de vie et une promotion vers un poste plus élevé dans le clergé. Je refusais tout cela et je leur dit : Après que Dieu m'ait guidé vous voulez m'égarer ? Par Dieu je n'en ferai rien même si on me coupe en petits morceaux !!! Je leur apportais conseil et les invitait à l'Islam : deux des prêtres qui assistaient à cette réunion se convertirent, Dieu merci. Devant ma détermination, ils décidèrent de me priver de tous mes salaires et tous mes biens furent confisqués, j'étais très heureux de ce qui m'arrivait et leurs remis tout ce qui était en ma possession en bien ou en argent et je suis parti.

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