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Explication du Hadiith : «Entre chaque deux appels à la prière, il y a une prière »

Question

J’accomplis des Salates (prières) surérogatoires en me fondant sur ce Hadith du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam): «Qu’Allah fasse miséricorde à une personne qui accomplit quatre Rak`as avant la Salate Al-`Asr» ainsi que le Hadith : « Entre chaque deux appels à la prière, il y a une prière. Il répéta ceci trois fois, mais à la troisième, il ajouta: ‘pour celui qui veut la faire’». Ainsi, on entend par ces Hadiths l’accomplissement de quatre Rak`as avant la Salate Adh-Dhohr, quatre avant la Salate Al-`Asr, deux avant la Salate Al-Maghreb et deux avant la Salate Al-`Ichâ’. Nous espérons savoir ce que l’on entend par ‘la troisième’ dans ce contexte. Comment faire les Salates surérogatoires? L’intention y est-elle obligatoire? Nous vous remercions.

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :

Le Prophète () a dit : «’Entre chaque deux appels à la prière, il y a une prière. Il répéta ceci trois fois, mais à la troisième, il ajouta: ‘pour celui qui veut la faire’» (Boukhari)

Il () a désigné ainsi l’appel à la Salate et l’Iqaama. Et s’il a dit «deux appels», c’est par référence au terme le plus fort, comme c’est le cas en disant : entre deux lunes, alors qu’on désigne le soleil et la lune. Par Salate, on entend la Salate surérogatoire. Il est donc permis au fidèle d’accomplir le nombre de Rak`as qu’il veut entre l’appel à la Salate et l’Iqaama, sauf dans des cas exceptionnels comme la précision des deux Rak`as précédant la Salate Al-Fadjr. Telle est l’utilité de l’emploi de l’article indéfini avec le terme « prière » pour désigner le nombre de Rak`as qu’aura décidé de faire le fidèle, quel qu’il soit.

En ce qui concerne « Il répéta ceci trois fois, mais à la troisième, il ajouta: ‘pour celui qui veut la faire’», cela veut dire que le Prophète () a dit la troisième fois ; « pour celui qui veut la faire». Le Prophète, () a dit cette expression pour que personne n’éprouve de gêne ou n’imagine que la phrase «Entre deux appels à la prière, il y a une prière» désigne une obligation. Il ne s’agit donc pas d’une troisième Salate comme l’a compris le frère qui a posé la question.

A propos de l’intention dans la Salate surérogatoire, cette Salate se divise en deux genres : une Salate surérogatoire déterminée comme la Salate al-Kossouf, prière de l'éclipse solaire, la Salate al-Istisqâ’, la Salate al-Tarâwih, la Salate al-Witr (Salate ayant un nombre impaire de Rak'as) ou les Salates surérogatoires régulières. Cette Salate exige une intention précise comme l'intention d'acommplir par exemple la Sunna (la prière surérogatoire) de Dhohr ou celle de Maghreb, etc.

Le second genre de prière surérogatoire est celle qui est absolue comme qiyyam al-layl (la prière surérogatoire accomplie la nuit). Dans une telle Salate, la seule intention de l’accomplir suffit.

Et Allah sait mieux.

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