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La Saint-Valentin : réalité et illusions (2ème partie)

La Saint-Valentin : réalité et illusions (2ème partie)

La grande diversité des fêtes célébrées par les communautés non musulmanes

Les fêtes des mécréants sont nombreuses, bizarres et relèvent de l’innovation.
Si nous méditons sur les fêtes des autres communautés, nous pourrons en inventorier un nombre considérable : des fêtes pour chaque occasion nationale, pour chaque saison de l’année, pour la mère, pour le travail, pour les récoltes, pour les fleurs, etc., au point qu’il y a presqu’une fête chaque mois. Les instaurateurs de ces fêtes y ont introduit de nombreuses croyances et actes blâmables. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :
« Le monachisme qu’ils inventèrent, Nous ne le leur avons nullement prescrit » (Coran 57/27).
Par conséquent, les dates de ces fêtes ont varié avec le temps, selon les tendances sociopolitiques et autres.
S’ajoutent à ces fêtes certaines cérémonies, traditions et amusements qu’il serait trop long d’énumérer et que les ouvrages spécialisés traitent en détails.
Parmi les fêtes bizarres figurent celles des païens et des gens du Livre parmi les Juifs et les Chrétiens, attribuées à leurs déités, rabbins et prêtres, telles que la Saint-Barthélemy, la Saint-Michel, la Saint-André, la Saint-Valentin et autres.
D’habitude, ces fêtes sont accompagnées de maintes cérémonies qui consistent, entre autres, à décorer les maisons, à allumer les bougies, à se rendre aux églises, à confectionner des gâteaux spéciaux, à réciter des cantiques de fête et à fabriquer des couronnes lumineuses, et autres actes blâmables.
Les communautés non musulmanes ont également l’habitude de fêter les anniversaires en invitant les amis, en préparant des mets spéciaux et en allumant des bougies au nombre des années de la personne dont l’anniversaire est célébrée. Malheureusement, beaucoup de Musulmans imitent les cérémonies instaurées par ces communautés.
Voilà pourquoi il est important de prendre en considération le fait que les fêtes introduites par ces communautés mécréantes ne constituent qu’une Bid‘ah (innovation en matière de religion) et une source d’égarement. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :
« Et quiconque désire une religion autre que l’Islam, ne sera point agréé, et il sera, dans l’au-delà, parmi les perdants » (Coran 3/85).
Vu l’importance de l’infiltration, au sein de la communauté musulmane, des fêtes et des occasions que les mécréants ont inventées et attribuées à leurs religions, la Charia a fermement et éloquemment tranché cette question. Allah, exalté soit-Il, affirme que Ses serviteurs croyants doivent se distinguer des mécréants dans leurs actes d’adoration. Il dit (sens du verset) :
« Ceux qui ne donnent pas de faux témoignages » (Coran 25/72).
D’après un bon nombre de nos pieux prédécesseurs, parmi eux Ibn Siiriine, Modjaahid, Ar-Rabii’ ibn Anas et ‘Ikrimah, le terme « faux témoignages » dans ce verset est une allusion aux fêtes des polythéistes.
Cheikh al-Islam Ibn Taymiyya, q’Allah lui fasse miséricorde, a dit après avoir mentionné le verset précédant: « Ainsi, Allah, exalté soit-Il, qualifie de « faux témoignages » les fêtes des mécréants, et a interdit à Ses serviteurs d’y assister. Si la simple présence à ces fêtes est proscrite, alors qu’en est-il du fait d’y prendre part et de les accepter ? ».
‘Abd Allah ibn ‘Amr ibn Al-‘Aas, qu’Allah soit satisfait de lui et de son père, a dit : « Celui qui aura vécu dans les pays des non-musulmans, qui aura participé à leurs fêtes et à leurs cérémonies, et les aura imités ainsi jusqu’à sa mort, sera ressuscité avec eux » (al-Bayhaqi).
En fait, Allah, exalté soit-Il, a instauré pour Ses serviteurs croyants des fêtes, grâce auxquelles ils peuvent éviter d’imiter les autres communautés. Anas, qu’Allah soit satisfait de lui, rapporta ce qui suit : « Le Messager d’Allah () vint à Médine et les habitants de cette cité avaient deux fêtes. Durant ces deux jours, des carnavals et des festivités avaient lieu. Le Prophète () interrogea les Ansâr (les musulmans de Médine) à ce propos. Ils lui répondirent qu’avant l’Islam ils avaient l’habitude d’organiser des carnavals durant ces deux jours de fête. Le Prophète () leur dit : "À la place de ces deux jours, Allah a choisi deux autres jours qui sont meilleurs, ceux de l’Aïd al-fitr et de l’Aïd al-Adhâ". » (Abû Dâwûd et al-Nassâ’i : Sahih).
Le Prophète () a dit : « Toute nation a ses festivités et voilà les vôtres. » Ici, le prophète indique que les deux Aïd sont des fêtes spécifiques aux musulmans.
Commentant les Hadiths précédents, Ibn Hadjar, qu’Allah lui fasse miséricorde, souligna que les musulmans n’ont pas de festivité à l’exception de l’Aïd al-Fitr et l’Aid al-Adhâ et qu’il est blâmable de se réjouir pendant les fêtes des polythéistes».

 

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