Mon grand-père se moque de ma mère et lui reproche la sieste de deux heures qu’elle fait entre les deux prières d’al-Fadjr et d’al-Dhuhr, bien qu’elle observe l’accomplissement des cinq prières à leurs temps prescrits. En revanche, il ne donne aucun conseil à ses autres filles qui prient rarement, qui ne jeûnent pas le mois de Ramadan et qui ne récitent pas le Coran. L’attitude de mon grand-père est-elle équitable ?
Louange à Allah, et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons.
À la lumière des faits que vous relatez, votre grand-père commet une erreur sur les deux plans : en se moquant de votre mère à cause de sa sieste et en s’abstenant de conseiller ses filles et de leur interdire ce qui est blâmable, alors qu’il est enjoint de le faire. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :
« Ô vous qui croyez! Préservez vos personnes et vos familles, d’un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres » (Coran 66/6).
Et d’après ibn 'Umar, et de son père, le Prophète (
) a dit :
« Chacun d’entre vous est un dépositaire et il est responsable du dépôt qu’on lui a confié. […] L’homme est responsable de sa famille et il sera interrogé sur cette responsabilité » (Boukhari et Mouslim).
Nous avons déjà montré dans des fatwas précédentes que la négligence de la prière et celle du jeûne constituent des péchés majeurs. Quant à l’abandon de la récitation du Coran, Allah, exalté soit-Il, l’a blâmé en disant (sens du verset) :
« Et le Messager dit : “Seigneur, mon peuple a vraiment pris ce Coran pour une chose délaissée !” » (Coran 25/30).
Il doit alors inciter ses filles à réciter le Coran et à méditer sur ses sens.
Et Allah sait mieux.
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