Assalam alaykoum, Ma femme a reçu un cadeau de sa famille, c’est un collier en or avec un pendentif en cœur avec un ange dessus. Elle me demande si c’est permis de le porter. Barak Allahou fikoumAssalam alaykoum
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si l'image dessinée sur le pendentif est incomplète d'une manière qui ne permettrait pas à la créature de vivre (par exemple, si elle est sans tête ou autre), alors elle ne fait pas partie des images interdites. L'imam Ibn Qudama – qu'Allah lui fasse miséricorde – a dit dans son ouvrage Al-Mughni : « Si la tête de l'image est coupée, le caractère détestable disparaît. Ibn Abbas a dit : "L'image, c'est la tête ; si la tête est coupée, ce n'est plus une image." [...] Et s'il en est retiré une partie sans laquelle l'animal ne pourrait survivre, comme sa poitrine ou son ventre, ou si sa tête est représentée séparée de son corps, cela ne tombe pas sous le coup de l'interdiction, car l'image (complète) ne subsiste plus. C'est donc équivalent à couper la tête... » Fin de citation.
Par ailleurs, un groupe de savants a autorisé l'usage des petites images. Ils se sont appuyés sur ce qui a été rapporté concernant les gravures sur les bagues de certains Compagnons du Prophète, et ont expliqué que les petites images ne sont pas un objet d'adoration. Dans le livre Charh as-Siyar al-Kabir d'al-Sarakhsi, il est écrit : « S'il y a sur le chaton de sa bague une image représentant un être vivant, il n'y a pas de mal à la porter, car elle est trop petite pour être vue distinctement et n'est pas visible de loin. Ce qui est réprouvé, c'est ce qui est visible de loin. De plus, l'idée de vénération ou d'imitation de ceux qui adorent les images n'est pas présente dans un tel usage. Il nous a été rapporté que Hudhayfa ibn al-Yaman – qu'Allah soit satisfait de lui – avait sur sa bague deux grues entre lesquelles se trouvait une mention d'Allah. Et Abu Musa al-Ash'ari – qu'Allah soit satisfait de lui – avait sur sa bague l'image d'un lion couché. Ne voit-on pas qu'il n'y a aucun mal à porter sur soi, pendant la prière, des dirhams persans, bien qu'ils comportent l'effigie du roi sur son trône avec sa couronne ? » Fin de citation.
En conséquence, si l'image en question est petite, ou si ses traits ne sont pas clairs, ou s'il lui manque une partie sans laquelle la créature ne pourrait survivre, il vous est permis de porter [ce pendentif].
Il n'y a aucun doute que l'attitude la plus prudente et la plus sûre pour sa conscience est d'effacer complètement cette image.
Et Allah sait mieux.
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