Il y a une personne qui ne sait ni lire ni écrire, qui a des difficultés d’élocution et d’audition, et qui ne priait pas. Depuis quelque temps, il a commencé à prier après avoir appris la Fātiha et les piliers de la prière. Que doit-il faire dans ce cas, sachant qu’il a environ trente ans ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
La prière occupe une place immense en Islam : elle en est le second pilier après les deux attestations de foi, et elle ne tombe pas tant que le musulman jouit de ses facultés mentales. Il doit l’accomplir dans la mesure de ses capacités.
Dès lors, l’état de la personne mentionnée ne justifie pas le fait qu’il ait délaissé la prière. S’il ne sait pas réciter la Fātiha correctement, il doit suivre quelqu’un qui la maîtrise, ou trouver une personne capable de la lui enseigner.
Il est donc obligatoire pour cette personne de rattraper toutes les prières qu’il a manquées, à partir du moment où il a atteint la puberté, et de continuer ce rattrapage jusqu’à ce qu’il soit certain — ou qu’il ait une forte présomption — que sa responsabilité est acquittée. Tel est l’avis de la majorité des juristes, et c’est celui que nous adoptons.
Cheikh al-Islam Ibn Taymiyya a toutefois soutenu qu’il n’est pas obligatoire de rattraper les prières manquées dans un cas pareil.
Et Allah sait mieux.
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