L’année dernière, j’étais assise dans la salle de classe et j’ai trouvé un stylo sur le bureau de l’enseignant — qui n’était pas présent. Je l’ai pris. En réalité, je ne sais pas qui est cet enseignant. Dois-je demander à la personne dont je pense le plus probablement qu’il s’agit, ou dois-je être certaine qu’il est l’enseignant de cette salle ?
Le stylo n’a pas de grande valeur, et même quelqu’un appartenant à la classe moyenne, ou à un niveau inférieur, ne s’en soucierait probablement pas s’il le perdait.
J’ai également trouvé une règle dans la salle où nous avons étudié. Je ne sais pas si elle appartient aux élèves de ma classe ou à ceux d’une autre classe. J’ai interrogé certains camarades qui étudient avec moi (pas tous), et ils ont répondu qu’ils n’avaient rien perdu. Je leur ai dit : « Si quelqu’un entend que quelque chose a été perdu, qu’il me le dise. »
Que dois-je faire maintenant de ces objets ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il est bien établi chez les juristes que l’objet trouvé (luqata) de faible valeur, auquel on ne prête généralement aucune attention, ne doit pas être annoncé et qu’il est tolérer de le laisser ou de s’en défaire.
Al-Mardâwî, hanbalite, dit dans al-Insâf en parlant de la luqata :
« Elle se divise en trois catégories. La première : ce à quoi l’âme ne s’attache pas », c’est-à-dire qu’il n’attire pas l’intérêt des gens de condition moyenne, même si l’objet est en quantité. Tel est l’avis de l’école, adopté par la majorité des auteurs. » Fin de citation.
Ad-Dardîr, malikite, dit dans Ash-Sharh al-Kabîr :
« Il n’y a pas d’obligation d’annoncer l’objet s’il est insignifiant et que les âmes n’y prêtent aucune attention, ou si, en général, on y renonce facilement. » Fin de citation.
Ainsi, le stylo et la règle trouvés par la questionneuse sont considérés comme des objets insignifiants, dont le propriétaire ne s’inquiète en principe pas. Par conséquent, la questionneuse est autorisée à en profiter, sans qu’il ne lui soit obligatoire de rechercher leur véritable propriétaire.
Nous mettons toutefois en garde la questionneuse contre la tentation de la scrupulosité excessive (waswasa), dont les méfaits sont importants. Il convient absolument de s’en détourner, car c’est le remède le plus bénéfique.
Et Allah sait mieux.
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