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Le temps qui séparait l'Adhaane et le Sahour du Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam)

Le temps qui séparait l

Il a été rapporté par Anas Ibn Maalik, qu'Allah soit satisfait de lui, que Zayd Ibn Thaabit, qu'Allah soit satisfait de lui, a dit :

 
         « Nous prîmes le Sahour avec le Messager d'Allah (Salla Allahou ’Alaihi wa Sallam) puis il se leva pour accomplir la prière de Fadjr.
-      "Quel temps séparait-il l'Adhaane du Sahour ?" demanda Anas.
-      "Le temps de réciter cinquante versets du Coran", répondit Zayd.»(Boukhari, Mouslim, Tirmidhi, An-Nassaa'i, Ibn Maadjah).
 
Et dans une autre version rapportée par Anas Ibn Maalik, qu'Allah soit satisfait de lui :
 
        « Le Prophète (Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam) et Zayd Ibn Thaabit, qu'Allah soit satisfait de lui, prenaient le Sahour. Quand ils eurent terminé, le Prophète (Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam) se leva pour accomplir la prière. Nous dîmes à Anas :
-      "combien de temps s'écoula-t-il entre le moment où ils eurent terminé leur Sahour et le moment où ils entrèrent en prière ?"
-      Il dit : "le temps de réciter cinquante versets du Coran."» (Boukhari).
 
Leçons et dispositions :
 
Premièrement : La Sunna stipule de retarder le Sahour, car cela est plus proche du but, qui est de prendre des forces et plus proche de l'opposition aux gens du Livre.
Deuxièmement : Les Compagnons consacraient leur temps à l'adoration et c'est pour cela que Zayd, qu'Allah soit satisfait de lui, compara le temps écoulé au temps qu'il faut pour lire un certain nombre de versets du Coran.
Troisièmement : La permission de comparer une période de temps au temps que prennent des actes physiques. Les Arabes comparaient une période de temps au temps que prennent des actes physiques comme : le temps de traire une chèvre, ou le temps d'égorger un chameau, etc.
Quatrièmement : La période de temps mentionnée dans ce Hadith est le temps pris pour réciter cinquante versets de longueur moyenne, ni trop longs ni trop courts, lus d’une façon modérée, sa lecture n’est ni lente, ni rapide.
Cinquièmement : Il n'est pas recommandé de retarder les rapports charnels comme il est recommandé de retarder le Sahour, et cela parce que ce n'est pas quelque chose qui nous donne de la force et qu'il y a le risque de devoir expier son acte et que le jeûne soit rompu à cause de cela, car l'aube peut se lever alors que les désirs charnels n'ont pas encore pris fin, si l’homme ne peut s'arrêter.
Sixièmement : L'importance de la recherche de la science, de la discussion des questions religieuses, du respect des Sounanes et de la connaissance du moment de leur pratique, en les pratiquant régulièrement, comme l'a question d’Anas, qu'Allah soit satisfait de lui : « Quel temps sépare l’appel à la prière du dernier repas ? » à laquelle Zayd, qu'Allah soit satisfait de lui, répondit : « le temps de réciter cinquante versets.»
Septièmement : La miséricorde du Prophète (Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam) envers sa communauté lorsqu'il institua le Sahour afin qu'ils reprennent des forces pour jeûner et le fait qu'il l'ait retardé, car s'il n'avait pas pris le Sahour afin de donner l'exemple à ses Compagnons, ils ne l'auraient pas pris et auraient éprouvé des difficultés. Et s'il l'avait avancé au début ou au milieu de la nuit, cela n'aurait pas permis d’atteindre le but voulu par celui-ci.
Huitièmement : La bienséance envers le Prophète (Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam) et la politesse lorsque l'on parle de lui comme l’a fait Zayd, qu'Allah soit satisfait de lui, en disant : « Nous prîmes le dernier repas de la nuit avec le Messager d'Allah » et non pas : « Nous prîmes le dernier repas de la nuit, nous et le Messager d'Allah » car les expressions familières expriment une certaine égalité entre eux alors que l'expression "avec le Messager d'Allah …" montre qu'ils suivent le Prophète (Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam) et qu'ils ne se considèrent pas comme ses égaux, et cela par respect pour Lui (Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam).

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