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  1. Ramadan
  2. L’interprétation de quelques hadiths

Combien de femmes sont vêtues dans ce bas monde et nues dans l’autre

Combien de femmes sont vêtues dans ce bas monde et nues dans l’autre

Selon Umm Salama, qu’Allah soit satisfait d’elle : « Une nuit, le Prophète, () se réveilla en disant :
'Nul n’est digne d’être adoré en dehors d’Allah ! Que de fitan (tentations) Allah, exalté soit-Il, a fait descendre cette nuit ! Combien de trésors a-t-Il ouvert ! Réveillez mes épouses [pour qu’elles accomplissent la prière nocturne], car combien de femmes sont vêtues dans ce bas monde et nues dans l’au-delà' ». (Rapporté par Boukhari).
Remarquons l’emploi du terme « combien » qui indique que ces femmes nues seront, dans l’au-delà, particulièrement nombreuses, qu’Allah nous en préserve. Donc, il ne s’agit pas d’une simple tenue, mais d’un contrôle exercé sur chaque mouvement, d’un jugement qui mène à un châtiment ou à une récompense. Voilà pourquoi les Sahabiyyât, femmes-Compagnons, qu’Allah soit satisfait d’elles, avaient une foi solide dans les hadiths, par lesquels elles étaient profondément influencées. Selon al-Zuhrî, Hind bint al-Hârith, qu’Allah soit satisfait d’elle, qui avait transmis le hadith cité plus haut d’après Umm Salama, qu’Allah soit satisfait d’elle, avait des boutons dans ses manches, entre ses doigts, parce qu’elle craignait qu’une partie de son corps ne soit visible à cause de l’ampleur de ses manches, elle les boutonnait pour éviter d’être classée parmi les « femmes vêtues dans ce bas monde et nues dans l’au-delà ».

Commentant le hadith susmentionné, Ibn Hadjar, qu’Allah lui fasse miséricorde, expliqua : « Le Prophète () a mis les femmes en garde contre le port des vêtements légers qui dessinent les contours de leur corps, pour qu’elles ne soient pas dénudées dans l’au-delà. Les avis des oulémas divergent concernant l’interprétation des termes « vêtues » et « nues », bien que les conséquences soient toujours fâcheuses : selon certains, ces femmes portent dans ce bas monde des habits fastueux qui indiquent leur richesse, mais seront privées de récompense dans l’au-delà parce qu’elles ne se sont pas évertuées à obéir à Allah, exalté soit-Il, et à éviter les choses qui Le courroucent. D’autres disent qu’elles sont vêtues, mais d’habits transparents, légers ou serrés qui exhibent leurs atours, et qu’elles seront châtiées par la nudité dans l’au-delà. Selon un troisième groupe, ces femmes, quoique vêtues, pincent leur voile par derrière pour montrer le contour de leur poitrine et apparaître comme si elles étaient nues, ce qui leur vaudra le châtiment dans l’au-delà. Somme toute, bien que le contexte concerne les épouses du Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) le critère, à cet égard, est la règle générale plutôt que la situation particulière dont elle découle. Selon les oulémas, le Prophète () a voulu mettre en garde non seulement ses épouses, mais toutes les musulmanes contre ce mauvais comportement. Umm Salama, qu’Allah soit satisfait d’elle, témoigna : « Lorsque fut révélé le verset qui dit (sens du verset) : « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles » (Coran 33/59), les femmes des Ansârs sortirent de chez elles, comme si elles avaient des corbeaux sur la tête, du fait du vêtement noir qui la couvrait ». De son côté, ‘Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, fit l’éloge des femmes des femmes ansarites en disant : « Certes, les femmes de la tribu de Quraych ont des mérites, mais par Allah, je n’ai jamais vu mieux que les femmes des Ansârs dans leur foi en le Livre d’Allah et en la Révélation », c'est-à-dire que lorsque fut révélé le verset du hidjâb, elles s’empressèrent d’obtempérer, sans exception ni hésitation. Elle poursuivit : « Il n’y eut alors aucune femme qui ne prit son grand châle et ne l’utilisa comme voile pour s’en couvrir la tête et le visage, ce qui leur donnait l’air, lorsqu’elles priaient derrière le Prophète () d’avoir des corbeaux sur la tête, du fait du vêtement noir qui la couvrait ».

Chère sœur, Allah, exalté soit-Il, est celui Qui connaît le mieux Ses serviteurs, puisqu’Il dit (sens des versets) :
« C’est Lui qui vous connaît le mieux quand Il vous a produits de terre » (Coran 53/32).
« Ne connait-Il pas ce qu’Il a créé alors que c’est Lui le Compatissant, le Parfaitement Connaisseur. » (Coran 67/14)
Il sait, exalté soit-Il, que la femme représente la plus grande tentation, dans laquelle l’homme peut tomber. Le Prophète () a dit :

• « Je n’ai laissé après moi de pire fitna pour les hommes que les femmes » (Boukhari et Mouslim)

• « La femme est une ‘awra, un être avec lequel il faut faire preuve de retenue, lorsqu’elle sort de chez elle, le diable la poursuit du regard jusqu’à ce qu’elle revienne ». (Tirmidhî, Ibn Khuzayma et Ibn Hibbân).
 

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