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Des étudiants de Concordia racontent leurs histoires de conversion à l’Islam

 Des étudiants de Concordia racontent leurs histoires de conversion à l’Islam


Marchant sereinement vers sa classe, avec son jeans bleus et son sweat-shirt, ses cheveux blonds retenus derrière les oreilles, Kim Glithero n’a pas l’allure reconnaissable d’une musulmane. La plupart de ses amis ne sont pas au courant de sa conversion à l’Islam trois mois auparavant, et cette étudiante en deuxième année de relations humaines ne correspond pas à l’image typique de la musulmane.
Cependant, elle doit savoir qu’elle a le droit de porter le hijab en tant que femme musulmane, et que c’est même une obligation pour elle, quelle que soit la société dans laquelle elle vit ou sa nationalité.
Glithero fait partie des musulmans nouvellement convertis à Concordia (une université située à Montréal, Québec- Canada). Elle a prononcé la Chahâda, l’attestation de foi, en Novembre 2001.
Elle a dit : « J’étais nerveuse avant de la prononcer. Je voulais le faire depuis très longtemps mais j’étais trop timide. J’ai finalement déclaré ma foi et je me suis sentie complètement submergée. L’Islam offre le concept d’un Dieu unique. Il était facile de se convertir, j’avais trouvé une religion qui correspondait à ce en quoi je croyais déjà.»
Sa famille a pris la nouvelle relativement bien, dit-elle, mais sa mère était bouleversée, alors Glithero n’a pas mis le hijab. Elle dit : « Je lui ai donné le livre de Carol Anway ‘Daughters of Another Path’ et cela l’a aidée. » Le livre raconte l’histoire de la réaction d’une mère à la conversion de sa fille à l’Islam.
L’Islam est la religion dont la propagation est la plus rapide au monde, il a 1.2 milliards d’adeptes dans le monde. Á Concordia, neuf étudiants se sont convertis à l’Islam durant les quatre derniers mois.
En janvier 2002, une femme timide qui veut qu’on l’appelle ‘Ayesha’ a embrassé secrètement l’Islam. Elle doit encore le révéler à sa famille. L’étudiante en mathématiques a dit : « Je veux leur parler de ma décision doucement mais sûrement. » Seulement ses amis proches sont au courant de sa conversion, bien que son style de vie ait changé de manière significative.
Ayesha a renoncé à l’alcool, consomme des aliments Halal et prie cinq fois par jour. Elle n’a pas toujours cru en Allah, Exalté soit-Il, et elle sent qu’elle a eu une deuxième chance. Elle a dit : « Je suis en paix et je n’ai aucune raison de me soucier. »
Ewen Jones, un étudiant en biologie, britannique de naissance, qui était athée auparavant, fait échos à ces sentiments. Il a dit : « Je me sentais très guidé au niveau du cœur. Je suis une personne qui a changé.»
Paola Ortiz, une étudiante étrangère de la Colombie, a lu une traduction des sens du Coran à l’âge de 15 ans. Elle a dit : « Le Coran parle du développement embryonnaire, de la formation des nuages, et d’autres connaissances scientifiques. Il fait appel au bon sens. » L’étudiante en psychologie est devenue musulmane en janvier 2002. « Je me sentais très heureuse et en paix, mais je connaissais les répercussions que j’allais subir au sein de ma famille. »
Ortiz vient d’une famille catholique, mais elle a eu du mal avec le concept de la trinité. Après être devenue musulmane, elle s’est heurtée à l’opposition de sa famille. Elle a dit : « Spirituellement, je suis différente, mais non pas dans ma vie de tous les jours. J’approfondis ma connaissance de la religion petit à petit. » La prière a été une surprise pour Ortiz. Elle a dit : « Je suis passée du fait d’aller à l’église une fois par semaine à prier cinq fois par jour. » Mais elle ne se voit pas habillée en hijab. « A ce sujet, c’est la culture qui influence mon choix. » dit Ortiz. Encore une fois, notre chère sœur Ortiz devrait savoir que le hijab est un droit pour chaque femme musulmane, et une obligation pour elle, quelle que soit sa culture.
Par Sobia Virk

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