Dans le domaine des travaux publics (construction), un projet de construction est parfois proposé, par exemple, pour que l'entrepreneur et le propriétaire s'associent afin de construire un bâtiment. Dans ce cas, il y a des courtiers (agents/samasira) entre l'entrepreneur et le propriétaire. Toutes les parties savent qu'il y a un montant pour la commission, et les deux parties acceptent le montant de cette commission.
Ma question est : Est-il nécessaire que l'entrepreneur ou le propriétaire sache qui sont ces personnes (les courtiers) et quelle est la part de chacun d'eux dans la commission totale, même s'ils ont donné leur accord sur le montant global de la commission ?
Pour clarifier : Parfois, par exemple, il existe des sensibilités entre l'un des intermédiaires et le propriétaire ou l'entrepreneur, et cet intermédiaire ne souhaite pas être révélé. Quel est le jugement du fait qu'un intermédiaire prenne une commission sans que l'un des contractants n'en ait connaissance pour des raisons personnelles, par exemple, ou par gêne sociale, alors que les contractants ont donné leur accord sur le montant de la commission, et qu'ils savent que la commission est destinée à plusieurs personnes ensemble (par exemple, trois ou quatre), mais sans qu'ils soient identifiés, ni sans que la part de chacun ne soit précisée ? De plus, les contractants n'ont pas demandé qui étaient les intermédiaires et ont accepté le montant de la commission.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Le courtage (As-Simsara) est un type de salaire ou récompense (Ju'alah), il est donc permis de le percevoir avec la connaissance de celui qui le paie. (Pour plus de détails, veuillez consulter la Fatwa 45996 ).
Il n'est pas nécessaire que le payeur soit informé des personnes qui participent à la commission (Simsara), ni de la part de chacun d'eux. Il suffit qu'il ait connaissance du montant total de cette commission.
Et Allah sait mieux.