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  1. La femme
  2. Controverse soulevée contre le statut de la femme en Islam

La femme en Islam (2ième partie)

En répétant l’exhortation coranique sur le bon traitement envers les femmes, le Prophète Mohammed, , a clairement énoncé que : “ Les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs (dans leur conduite) envers leur famille et je suis le meilleur d’entre vous (dans ma conduite) envers ma famille. ” C’est l’exemple à suivre pour le croyant sincère qui veut dépasser les paroles et le simple habit extérieur de piété, pour puiser directement ses vertus dans le Coran et la Sunna (Tradition du prophète).

Les formes de dissolution du mariage incluent forcément un accord mutuel entre le mari et la femme, si l’on se réfère à la sourate “Talaq” (divorce) du Coran (65/1-7 ou2 / 226-230, qui spécifient les différentes étapes d’un divorce); de même dans les hadiths.

Le divorce est à l’initiative du mari, en général, mais peut-être l’initiative de la femme dans certains cas, voire, la décision d’un conseil sur l’initiative de la femme. Il est notable que malgré cette facilité apparente, les taux de divorces dans les sociétés musulmanes sont très inférieurs à ceux du monde occidental, car il faut situer cette “facilité” dans la perspective de la cohérence de l’ensemble du message coranique.

La garde des enfants après le divorce, selon la loi islamique, est le droit de la mère jusqu’à ce que l’enfant soit âgé d’environ sept ans, moment où l’enfant peut choisir le parent avec lequel il veut vivre. Toutefois, le principe directeur qui prévaut réside dans le bien-être de l’enfant et le droit des deux parents à avoir accès à leurs enfants.

En tant que mère : Le Coran prescrit la gentillesse envers les parents, particulièrement les mères. Les musulmans apprennent que le Prophète Mohammed, , a clairement précisé que : “ Le Paradis se trouve aux pieds des mères. ”

En tant que sœur dans la foi : Le Prophète Mohammed, , a recommandé la gentillesse, l’attention et le respect des femmes en général car elles sont les sœurs des hommes.

Au sujet de la modestie et des interactions sociales : Il y a aujourd’hui un large fossé entre l’idéal (loi islamique) et la réalité (pratiques culturelles). L’extrémisme, dans un sens ou dans un autre, est étranger à l’esprit de la loi islamique et peut refléter de simples pratiques culturelles.
Les musulmans croient en une ligne directrice d’essence divine pour la modestie et la vertu se traduisant dans l’habillement et le comportement des hommes et des femmes. Le retrait de la femme dans certaines cultures est étranger à la pratique du Prophète . Des interprétations excessivement strictes faites par des Oulémas dans certaines cultures minoritaires conservatrices (par exemple, les restrictions quant à l’interdiction pour les femmes de conduire) sont le reflet de l’influence de ces cultures conservatrices et non une compréhension généralement acceptée de la grande majorité des Oulémas musulmans à travers le monde.
L’Islam n’interdit pas la mixité sous deux conditions principales :

a) observation d’un devoir de réserve et de pudeur mutuel;

b) ils ne doivent pas être seuls (tête à tête).

L’Islam n’interdit pas la liberté, mais prohibe le libertinage sans distinction aucune entre l’homme et la femme. Si la femme a le devoir de pudeur devant l’homme, ainsi de même, l’homme a la même obligation face à la femme. Point de discrimination.

 Aspect légal et politique

Les hommes et les femmes sont égaux devant la loi et les tribunaux. Les changements dans le nombre de témoins, hommes et femmes, dans les tribunaux ne figurent dans le Coran que dans le contexte des contrats financiers. Le but est d’établir l’exactitude du témoignage, dans un cadre donné et auquel les femmes peuvent ne pas avoir été exposées ou être expérimentées en matières commerciales. Le juge peut cependant décider d’assurer la justice sans égard au sexe des témoins.

CONCLUSION

L’Islam a été la première culture à admettre la totale indépendance financière de la femme, à lui accorder des droits codifiés, que même certaines parties de l’Europe d’aujourd’hui leur refuse (le vote par ex.).
Les musulmanes constituent en gros la moitié de la Oumma.
Dieu, dans sa Sagesse, n’a pas attendu que d’autres dessinent pour elles les plans de leur libération.
En Islam, chacun est responsable de ses actes et devra en répondre devant Dieu.
Les musulmans font acte d’Islam non par foi aveugle, mais par acceptation de la cohérence de l’ensemble des principes de Dieu dans le Coran et l’exemple du prophète, car il faut restituer le problème dans ce cadre et nul autre.

Le prophète de Dieu, Mohammed, , a indiqué : « Le plus parfait des croyants est celui qui a la meilleure conduite. Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leurs femmes. »   (At-Thirmidi)

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