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L’Amérique et le livre Opération cœur obscur

L’Amérique et le livre Opération cœur obscur

Les Etats-Unis d’Amérique, qui se considèrent comme les défenseurs de la démocratie mondiale ainsi que le plus grand pays civilisé et où la liberté d’expression serait la mieux protégée, se donnent le droit d’imposer ses « conseils » aux autres, de punir tel pays, d’en envahir un autre ou de détruire les fondements d’un troisième ; par ailleurs, le Président de ce pays se vante « de comprendre les sentiments des gens contre lesquels sont commises des injustices dans le monde ». C’est également ce même pays qui a confisqué plus de 10 000 exemplaires d’un ouvrage puis les a brûlés, refusant ainsi aux gens le droit de lire un document traitant d’événements, de faits et de certaines réalités que l’administration américaine considère comme relevant du « secret défense » ; ainsi, selon cette administration, personne n’a le droit de lire ce document hors des murs sécurisés du Pentagone, et ce, bien que les révélations contenues dans ce livre ne viennent pas directement du Pentagone, en fait ces dernières sortent d’un livre écrit par un soldat américain inconnu des services du Ministère de la défense américain. Lequel ministère dit ignorer complètement les agissements de ce soldat, car selon lui il est impossible de surveiller les milliers de fonctionnaires qui travaillent dans le domaine du renseignement et de la sécurité intérieure ; quoi qu’il en soit, ce soldat crée aujourd’hui la polémique. Il est rappelé dans l’édition du Washington Post parue le 27 septembre 2010 que le Pentagone a proposé d’acheter les droits d’auteur de cet ouvrage gênant afin qu’il puisse en éditer une version corrigée, et ce, après avoir procédé à la destruction et à l’autodafé des versions originales du livre imprimés, et tout ça au nom de la défense de « la sécurité nationale des Etats-Unis » !
Peu de beaucoup :
Opération cœur obscur n’est pas seulement un livre dont l’auteur raconte de son point de vue des événements qu’il a vécus, c’est beaucoup plus que cela ; en fait, ce dernier, Antony Scheiffer, est un ancien soldat dans l’armée américaine, il a également travaillé pour les services de renseignements américains en collaboration avec des services de renseignements internationaux. Ce soldat a vu de très près les luttes intestines au sein de l’armée américaine qui ont opposé les Républicains aux Démocrates durant ces dernières années ; par ailleurs, il a fait la guerre à la manière américaine en Afghanistan, de même qu’il a travaillé dans les prisons secrètes que les Etats-Unis ont ouvertes dans les pays d’Europe de l’est et dans lesquelles est pratiquée la torture contre des prisonniers qui sont majoritairement - pour ne pas dire tous – musulmans !
Ainsi, il est évident que son précieux témoignage éclaire des faits et des agissements que l’armée américaine aimerait garder secrets pour préserver sa théorie de « la guerre préventive contre le terrorisme », laquelle est en réalité devenue une guerre d’agression et d’occupation dont le principal résultat est une répression avilissante d’une violence inconnue jusque là contre les peuples du Tiers-monde (Asie, Afrique, Moyen-Orient, etc.).
De nombreux journaux français ont révélé que certains exemplaires de cet ouvrage qui ont échappé à l’autodafé se vendent sur des sites internet à un prix exorbitant, et malgré cela la demande est extrêmement forte ; cela a poussé le Pentagone à prendre des mesures contre les sites internet américains et canadiens qui ont pu se procurer des exemplaires originaux du livre, il procéda donc à la suppression de certaines pages de ces sites. Ainsi, les journaux français ont essayé de comprendre la raison de cet acharnement de l’administration américaine à faire disparaître toute trace de ce livre ; en fait, ce n’est pas parce que le soldat s’est permis dans son récit de donner libre cours à son imagination, comme l’a prétendu l’un des sénateurs américains, mais au contraire c’est parce qu’il raconte dans son livre des faits effrayants dont il a été personnellement témoin. En effet, ce soldat a été un témoin oculaire de ce qu’il rapporte ; ainsi, le site internet du journal allemand Speigel dit que le soldat américain a utilisé dans son livre plus de 500 fois l’expression « j’étais présent quand… », de même qu’il a employé 420 fois l’expression « j’ai été témoin de telle chose », ou bien il s’est servi 108 fois de l’expression « c’est une chose indescriptible, elle est effrayante mais elle est vraie ». Ces diverses expressions récurrentes permettent de mesurer l’étendue des crimes et exactions commis par l’armée américaine en Afghanistan, pays sur lequel s’est concentré l’auteur, de même qu’elles révèlent avec quelle barbarie indicible des prisonniers afghans et musulmans de toutes nationalités ont été traités, tous ces gens ont été arrêtés et détenus arbitrairement par les Américains pour seul motif qu’on les soupçonnait de soutenir al-Qâ’ida ou les mouvements talibans.
Un site internet d’informations francophone a comparé le livre à une véritable bombe à retardement, et ce, non seulement parce que le Pentagone est intervenu en tant qu’institution militaire fédérale pour empêcher la diffusion de ce livre et parce que les Etats-Unis veut absolument cacher les détails gênants de sa « guerre contre le terrorisme » et les crimes qu’ils commettent en son nom, mais surtout parce que le Pentagone a fait disparaître des milliers d’exemplaires de cet ouvrage en les brûlant, c’est là un crime ignoble qui s’ajoute aux autres crimes perpétrés par la défense américaine ; au fonds, « même les livres n’échappent pas à cette guerre contre ce qu’on appelle le terrorisme ». Par ailleurs, le Pentagone s’est rendu compte qu’aucun exemplaire de ce livre n’est arrivé entre ses mains, selon lui c’est à travers sa boîte mail que le livre a été diffusé un peu partout, la preuve est qu’un site internet canadien a promis de diffuser la version électronique de ce livre dans les prochains jours. Cela signifie que des exemplaires d’origine de ce livre ont pu sortir des frontières américaines et que l’autodafé de 10 000 exemplaires ne dissuadera pas le monde d’essayer de découvrir la réalité hideuse de la sale guerre américaine contre le terrorisme, lequel a tout de suite était assimilé à l’Islam et aux musulmans, la preuve c’est que la plupart des guerres menées par les Américains se font sur des territoires musulmans.
La chose inédite est que David Karman a menacé de poursuites les sites internet occidentaux qui diffuseraient des exemplaires originaux du livre ; toutefois, selon le site Info Plus, celui-ci semble oublier qu’il est très compliqué de poursuivre des milliers de sites internet activistes européens, car ils ne sont pas sous surveillance, ainsi les responsables de ces sites les ouvrent une seule fois pour diffuser leurs idées puis ils les laissent ouverts pour le internautes durant plusieurs mois sans y apporter aucune modification. C’est ce qui s’est passé avec des sites européens qui luttent contre la politique menée par l’Otan et celle menée par l’Union européenne. Lesquels sites ont diffusé en 2007 et 2008 des dossiers qui mettent en évidence les dangers de la confusion entre les intérêts politiques, commerciaux et militaires dans la gestion des affaires du Tiers-monde ; les sites attirent l’attention en outre sur l’inexistence de morale et de principes des dirigeants des pays de l’Union européenne, en ce sens que ces derniers affament volontairement les pays d’Afrique afin de les contraindre à enterrer dans leurs terres les déchets toxiques occidentaux ou bien ils obligent ces pays à recevoir sur leurs territoires des bases militaires occidentales au nom de la « défense de la sécurité » !
Une version différente du 11 septembre 2001 :
Ce qui a été révélé au sujet du livre dans des sites internet français est vraiment sujet à polémique, et ce, probablement parce que le livre raconte l’histoire depuis le commencement, c’est-à-dire en partant des divers motifs qui ont poussé les faucons de la Maison-Blanche à préparer des plans visant à l’occupation d’autres pays, comme par exemple l’Afghanistan. Ainsi, un site internet francophone d’informations a rappelé que ce qui est dans le livre du soldat est en partie lié aux attentats du 11 septembre 2001 ; en fait, les révélations faites dans le livre sur ces événements rejoignent l’opinion des gens qui ne croient pas à la version officielle de l’administration américaine sur ces « attentats », en somme accuser des musulmans d’avoir organisé et accompli cette opération (sous faux-drapeau) c’était trouver un prétexte idéal pour envahir l’Afghanistan.
En fait, le livre Opération cœur obscur, analysant tout ce qui s’est passé le 11 septembre et avant ce jour, affirme qu’un pays qui possède un nombre impressionnant de services de renseignement et de sécurité ainsi que des moyens de communication les plus perfectionnés, via notamment les satellites, ne peut pas convaincre le monde que les attentas du 11 septembre sont le fait de musulmans, d’autant plus qu’il est prouvé maintenant qu’Israël lui-même était au courant de ce qui allait arriver ce jour-là. En effet, des agents des services secrets israéliens (Mossad), qui se sont réunis secrètement avec des responsables américains avant septembre 2001, sont à l’origine de l’ordre qui a été donné, trois heures avant l’attentat, aux employés juifs travaillant dans les deux tours du World Tarde Center de quitter les lieux. Par ailleurs, les caméras qui étaient aux pieds de l’une des tours qui ont filmé les deux chocs provoqués par les avions n’étaient pas là par hasard, en fait un journaliste appartenant à l’une des chaînes de télévisions américaines avait été envoyé là volontairement, officiellement pour un reportage quelconque mais officieusement pour filmer la plus grande attaque qu’aient jamais connue les Etats-Unis ! Si lui ne savait pas ce qui allait se passer, ceux qui l’ont fait envoyé là eux le savaient. Il faut également noter que le nombre de Juifs qui sont morts dans ces attentats est dix fois moins élevés que le nombre des Arabes et des musulmans qui étaient présents ce jour-là dans les tours qui se sont effondrées. Ces événements terribles ont grandement servi les intérêts de l’administration Bush ainsi que l’Etat d’Israël ; en effet, peu après qu’il ait eu lieu l’Empire américanos-sioniste a proclamé qu’il entrait en guerre contre le terrorisme, qui est en réalité une guerre contre l’Islam et les musulmans, et dans les faits c’est ce qui s’est passé, l’Empire s’est attaqué et continue de s’attaquer systématiquement à des pays musulmans ainsi qu’aux symboles religieux de l’Islam ! Selon les sites d’informations français, le livre soulève un fait extrêmement troublant : le fait que les pages traitant spécialement des événements du 11 septembre aient été effacées oblige à s’interroger sur les motivations de cette suppression. Pourquoi les autorités militaires américaines refusent de diffuser des informations sur le 11 septembre alors que les Etats-Unis affirment que ces attentats sont l’œuvre de musulmans ? Parce que les faits rappelés par le livre montrent que les ministères de la défense et du renseignement américains ainsi que le Mossad ont participé activement à la réalisation de ces actes criminels ; si on pose la question Quo bono (à qui profite le crime) ? On constate que les vrais coupables ont profité de ces attentats médiatiquement, économiquement, politiquement et du point de vue sécuritaire, et ce, de manière incroyable. Ces coupables machiavéliques ont été jusqu’à pousser les instances internationales comme les Nations Unies et l’Union européenne à adhérer à leur version mensongère des faits qui accusent les musulmans et donc les pays musulmans et leurs populations ainsi que leur religion, l’un des résultats de cette propagande fut que les symboles et signes distinctifs de l’Islam furent interdits par divers moyens dans de nombreux pays du monde. Par ailleurs, cette campagne anti-Islam mondialisée menée par la « Communauté internationale » (il faut entendre ici la communauté qu’il est dangereux même de nommer) a abouti à encore plus d’oppression et de violence contre la résistance palestinienne ; en effet, il a été facile pour les maîtres de l’argent et des médias d’accuser les Palestiniens de terrorisme et de faire un amalgame avec le nouveau « terrorisme international », ce qui servait directement les intérêts de l’Etat sioniste, qui est théocratique, racialiste et suprémaciste, lequel put passer pour un chevalier blanc se battant au côté de l’axe du bien contre les forces du mal.
Le bourbier afghan :
Un site d’informations francophone a rappelé au sujet de ce livre interdit dont le titre est Opération cœur obscur que celui-ci traite du bourbier afghan dans lequel sont tombés les chefs militaires américains, lesquels étaient convaincus que cette guerre ne serait qu’une promenade de santé et un simple échauffement pour les Marines ; hélas pour eux, la réalité fut toute autre, en effet, très vite les envahisseurs eurent à subir une grande punition de la part de combattants de la foi qui sont convaincus que le djihad est l’un des éléments qui mèneront à la libération de leur pays, en outre ces combattants opiniâtres croient fermement que mourir sur ce chemin est meilleur que de vivre dans l’indignité de la colonisation. Ainsi, l’Afghanistan, qui a été saigné à blanc matériellement et humainement par ce conflit, est devenu un véritable cauchemar pour les soldats américains qui ont lourdement et misérablement échoué dans leur tentative de dominer ce pays. Ces soldats américains, que la propagande hollywoodienne veut nous faire passer pour des surhommes, ont été humiliés par les mouvements de résistance afghans qui n’ont fait que leur donner des leçons sur le terrain ; en fait, les satellites pouvant surveiller les mouvements de l’ennemi avec une précision redoutable et les moyens technologiques les plus perfectionnés ne leur ont été d’aucune utilité, il en est de même des tactiques qu’ils ont déployées contre un adversaire puissant et ferme, un adversaire conscient de l’importance du combat qu’il menait et sachant comment appliquer sa stratégie militaire sur le terrain, et il fait cela si bien que l’Afghanistan est devenu un véritable tombeau géant pour tous ses soldats américains gavés d’anabolisants et de hamburgers et confondant les jeux vidéos et la vraie guerre (dans laquelle on a qu’une seule vie).
Ce même site internet a également rappelé que ce livre interdit évoque le moral des soldats américains, il montre comment ceux qui parmi ces derniers sont désignés pour aller se battre en Afghanistan sont gagnés par l’angoisse ; par ailleurs, il dit que de plus en plus de soldats tentent de se supprimer, certains avant de s’envoler pour l’Afghanistan et les autres après le premier contact dangereux et effrayant qu’ils ont eu avec les Talibans. L’anéantissement psychique dont sont atteints certains de ces soldats peut parfois aller jusqu’aux hallucinations. Le livre montre en sus comment les psychologues qui sont sensés soigner ces soldats utilisent des médicaments, jusqu’à des injections de morphines, pour les calmer, lesquels médicaments les anesthésient complètement et font d’eux des robots. Enfin, le livre dénonce le fait que les soldats sont empêchés de communiquer avec leur famille de peur qu’ils confessent à cette dernière qu’ils sont angoissés et effrayés ou bien qu’ils leur disent quel genre de médicaments on leur donne afin qu’ils puissent rester en Afghanistan.
Quoi qu’il en soit, le fait que le Pentagone ait fait brûler 10 000 exemplaires de ce livre puis qu’il ait fait éditer une version « corrigée » de ce dernier, et ce, après avoir acheté les droits d’auteur pour l’ancienne et la nouvelle éditions, constitue en soi un précédent très dangereux. Malgré tout, de nombreux sites internet occidentaux ont promis de diffuser la version complète du livre original, on peut donc s’attendre à lire prochainement d’autres révélations extrêmement graves ayant également traitant de l’action des services de renseignements américains dans certains pays. A ce propos, le Washington Post a parlé d’une section de ces services très dangereuse, laquelle est évoquée dans la version originale du livre interdit, l’auteur révèle que cette section bénéficie du blanc-seing de l’Etat américain pour torturer des prisonniers, dont des femmes, qui sont majoritairement musulmans.

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