Je ne savais pas ce qu’était le Nadhr (vœu) ; mais j’ai dit : «Je verserai mon premier salaire en totalité comme aumône», et je l’ai fait. Puis j’ai dit : «Je verserai 100 livres chaque mois», sans me rappeler si je m’étais dit cela en mon for intérieur ou si je l’avais prononcé. Quand j’ai raconté ce récit à mon mari, il m’a indiqué qu’il s’agissait d’un vœu. Je suis perplexe. Je suis déterminée à verser des aumônes aux pauvres, à inciter les enfants à mémoriser le Coran et à acheter des cadeaux. M’est-il permis d’acheter des cadeaux à mes enfants avec cet argent ? Est-ce vraiment un vœu ? Il est à noter que je ne savais pas ce qu’est le Nadhr (vœu), mais j’ai fait une promesse à Allah.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
En disant : «Je ferai telle chose» ou «J’ai fait une promesse à Allah.», vos paroles ne sont pas un vœu et vous n’êtes tenue à rien, car le vœu doit renfermer une formule d’obligation en disant par exemple : «Je ferai tel vœu pour Allah» ou «Il m’incombe envers Allah de faire ceci…».
Dans son ouvrage Al-Mokhtassar, le Mâlékite Khalîl a dit : «Le vœu est une obligation due par un musulman religieusement responsable ».
Ainsi, si vous ne vous rappelez pas précisément vos paroles, vous n’êtes tenue à rien, car la règle de base, d’après les oulémas, stipule la décharge de toute responsabilité, car la responsabilité ne peut être confirmée que par une certitude tout comme cette dernière ne peut être annulée par un doute.
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