salam alaykoum, j'ai une question à propos de personnes qui lorsqu'elles arrivent en retard pour accomplir la prière collective reculent d'un rang quand il y a de l'espace derrière elles pour finir la prière. Cela est-il permis ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons.
Le fait de reculer ou d’avancer après les salutations de fin de prière de l’imam est considéré comme un mouvement dans la prière. Le mouvement dans la prière qui est léger et motivé par une raison est permis. Donc, si la personne qui prie recule de quelques pas parce qu'elle se sent à l'étroit, par exemple, cela est permis. Ainsi se comportait le Prophète (
) : « Le Prophète () priait face à un mur lorsqu’un agneau tenta de passer devant lui. Le Prophète () ne cessa alors de la repousser jusqu’à ce que son ventre touche le mur et que l’agneau finisse par passer derrière lui. » (Abû Dâwûd).
Dans un autre hadith il a été rapporté : « Un jour, le Prophète () accomplit la prière en portant sa petite fille Umâma. Il la déposait lorsqu’il se prosternait et la reprenait lorsqu’il se relevait. » (Boukhari et Mouslim).
Il a été rapporté dans les Sahihs de Boukhari et de Mouslim qu’Ibn Abbâs, qu'Allah soit satisfait de lui, se plaça à gauche du Prophète () pour prier avec lui et que le Prophète () le prit par la tête, le fit passer derrière lui et le replaça à sa droite. Il a été également rapporté dans le Sahih al-Bukhârî que le Prophète () avança et recula alors qu'il effectuait la prière de l'éclipse solaire et d’après Abû Dâwûd et d’autres, le Prophète () ouvrit la porte à Aïcha, 
, alors qu’il était en train de prier. Il existe donc beaucoup de situations semblables à celle que vous mentionnez qui ont été rapportées du prophète ().
Il convient cependant de souligner que tous les mouvements non nécessaires pendant la prière sont détestables s’ils sont légers, et ils invalident la prière s'ils sont de grands mouvements. Il est mentionné dans Matâlib Ulî al-Nuhâ, traité de jurisprudence hanbalite : « La prière n’est dans tous les cas pas invalidée par un mouvement léger, ni par de nombreux mouvements ayant été fait, selon la norme, de manière discontinue, et il est détestable de faire un mouvement léger ou de nombreux mouvements discontinus sans nécessité comme le fait de se gratter ou autre… »
Le mouvement est qualifié de grand ou de léger en fonction de la norme. On dit également que les mouvements sont considérés comme grands lorsque celui qui aperçoit une personne agissant de la sorte ne l’imagine pas en prière. Tels sont le genre de mouvements qui annulent la prière.
Et Allah sait mieux.
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