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L'équivalence considérée dans le mariage

Question

De nos jours la religion musulmane fait de plus en plus d'adeptes bien guidés, mais le mariage est encore un sujet tabou face aux diversités ethniques. Quelle est la preuve sur laquelle s'appuie celui qui refuse de marier sa fille à un musulman qui n'a pas la même origine ethnique ? Quelle la peine encourue par celui agit ainsi ? Comment doit réagir le prétendant refusé ?

Réponse

Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète

Cher frère

L'équivalence considérée dans le mariage, selon le prédominant des avis juridiques, est relative à religion (piété et vertu) et non à la différence d'origine ethnique ni à d'autres considérations. De ce fait le simple fait que le prétendant n'a pas la même origine ethnique que la fille n'est pas une excuse valable légalement pour s'opposer à son mariage avec elle. Que le waliye qui en fait un obstacle contre le mariage de sa fille sache que par son refus il participe à dégradation des mœurs surtout dans cette époque où les moyens de tentation sont répandus à grande échelle. Le Prophète, , a dit: « Si quelqu’un dont vous êtes satisfaits de sa religion et de son éthique - demande la main de votre fille - alors mariez-le. Si vous n’agissez pas ainsi (en le mariant), il y aura discorde sur terre et grand désordre. Il l’a répété trois fois. » (Tirmidhi et Ibn Maja)

De ce fait il est interdit au père (ou au waliye d’une façon générale) d'entraver le mariage de sa fille, par pure passion après qu’elle a porté son choix sur un homme religieux et droit. C’est un péché et une trahison et le père en subira toutes les conséquences

Le waliye d'une femme qui réitère son refus de la marier avec un partenaire dont la piété et la vertu portent satisfaction, sans raison valable, commet une forme d'injustice qui le rend coupable aux yeux de la législation musulmane.

Nous conseillons le père de cette fille de craindre Allah, le Puissant et Majestueux et de ne pas empêcher sa fille de se marier. Car cela pourrait la pousser vers la dégradation. Que le père pense à son propre sort, s’il avait été empêché de se marier ! Sa fille, qu’il empêche de se marier, sera son adversaire au Jour de la Résurrection :

« Le jour où l'homme s'enfuira de son frère, de sa mère, de son père, de sa compagne et de ses enfants, » (Sourate 80/Verset 33 et 35).

Les tuteurs, qu’il s’agisse du père, du frère, ou de tout autres doivent craindre Allah, le Puissant et Majestueux, et cesser d’empêcher les femmes d’exercer leurs droits (en particulier) le droit de se marier avec un partenaire dont la morale et la piété donne satisfaction.

Oui, si la femme portait son choix sur un partenaire qui ne donne pas satisfaction ni sur le plan moral ni sur le plan religieux, le père aurait le droit de s’y opposer.

Quant au prétendant refusé par le père, il doit patienter et chercher une autre. Il se peut d'ailleurs qu'Allah lui facilite le mariage avec une femme meilleure que celle qu'il voulait épouser. En attendant, il doit mettre en pratique cette recommandation faite aux jeunes par le Prophète, : « Jeunes gens ! Celui d’entre vous qui est capable de se marier qu’il se marie. L’union conjugale rend le regard plus décent et préserve pudiquement les organes sexuels. Celui qui se trouve incapable de se marier, qu’il jeûne, car le jeûne est pour lui un « calmant » qui diminue l'appétit sexuel

Nous rappelons qu’il incombe aux organisations islamiques d’inciter les waliyes à faciliter le mariage des femmes qui sont sous leur autorité et de les mettre en garde contre le fait de mettre des obstacles qui n’ont aucune justification légale pour

empêcher leur maiage ou le rendre plus difficile

Et Allah sait mieux

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