Mon frère m'a remis une somme de 250 000 dollars. J'ai utilisé cet argent pour acheter un appartement que j'ai enregistré à mon nom dans le but d'obtenir la nationalité, conformément à la loi sur la propriété. L'entente entre nous était que l'appartement serait vendu après trois à cinq ans, et que je lui restituerais le montant après avoir obtenu la nationalité, sans aucun accord sur des bénéfices, un pourcentage ou une part de propriété dans l'appartement.
Durant cette période, l'appartement était loué et je percevais le loyer puisqu'il était enregistré à mon nom. Quel est le jugement religieux sur la nature de cette transaction ? Ce montant est-il considéré comme un prêt d'honneur (qard hasan) ou un investissement ? Qui a droit aux revenus locatifs dans ce cas ? Et quelle est la conduite la plus scrupuleuse et la plus prudente d'un point de vue religieux au cas où surviendrait à l'avenir une divergence d'intention ou de compréhension entre les deux parties ?
Qu'Allah vous récompense en bien.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
D'après ce que vous avez mentionné, il ressort que la transaction entre vous est un prêt. Votre frère vous a prêté cette somme pour que vous l'utilisiez de la manière décrite, à charge pour vous de la lui rembourser. Il n'a aucun lien avec l'appartement, que vous y réalisiez un profit ou une perte, qu'il soit loué ou non. La seule chose que vous lui devez est la somme qu'il vous a donnée, soit 250 000 dollars.
Toutefois, si vous souhaitez lui manifester votre reconnaissance pour sa générosité, en lui donnant lors du remboursement un montant supérieur à ce qui lui est dû, il n'y a aucun mal à cela. C'est même une chose à laquelle le Législateur a encouragé. Le Messager d'Allah () a dit : « Les meilleurs d'entre vous sont ceux qui s'acquittent le mieux de leurs dettes. » (Rapporté par Boukhari et Mouslim).
Dans le Sahih de Mouslim, il est rapporté : que le Prophète () a emprunté un jeune chameau (bakr) à un homme. Lorsque des chameaux de l'aumône lui parvinrent, il ordonna à Abu Rafi' de rembourser l'homme avec un jeune chameau. Abu Rafi' revint vers lui et dit : « Je n'ai trouvé parmi eux qu'un chameau de choix, âgé de six ans (ruba'i). » Le Prophète dit alors : « Donne-le-lui. Certes, les meilleurs des gens sont ceux qui s'acquittent le mieux de leurs dettes. »
Il est bien connu que le bakr (jeune chameau) est plus petit et de moindre valeur que le ruba'i (chameau de six ans).
Et Allah sait mieux.
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