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  1. La femme
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Le juste milieu

Le juste milieu

Le juste milieu

C’est ce que nous préconisaient le Saint Prophète () “C’est ce qu’il faut rechercher en toute chose”, a t’il dit.
L’Islam interdit tout excès. La Chariat préconise justement la modération, la sobriété. Le Prophète () a de son côté, toujours eu de la compassion, de la tolérance vis-à-vis de la femme. Cela ne doit pas toutefois être confondu avec de la faiblesse ou de la soumission vis-à-vis d’elle. Il y a une grande différence qu’il faut toujours garder en vue. Si le premier comportement fait honneur à l’homme, le second le rend tout simplement méprisable.
Car l’obéissance inconditionnelle adoptée vis-à-vis d’une femme peut égaler complaisance, signe avant coureur de la décadence, de la liberté des mœurs des derniers temps “Qiyàmah” tels qu’ils sont décrits dans les hadiths. Les maris tourneront le dos à leurs propres parents pour se jeter aux pieds de leurs femmes afin de servir les caprices de celles-ci dont ils refuseront de voir les errances. De tels hommes ont été qualifiés de “daiyous” êtres méprisables par le Saint Prophète de l’Islam ().
Les rapports convenables tels qu’ils ont été décrites par la Charia devraient être ceux de la tolérance et de l’indulgence de la part du mari avec, en retour, de l’obéissance venant de l’épouse. Un époux qui montre de la compassion et de la considération pour sa femme n’est certainement pas quelqu’un qui, obligatoirement, affiche la soumission ou encore la complaisance. S’il veut faire la différence entre ces deux extrêmes, il n’a qu’à se référer à la Charia à chaque fois qu’il se trouve dans le doute quant à l’attitude à adopter. La Charia peut tout trancher en quelque circonstance que ce soit. Si après cela , l’épouse persiste dans son erreur , il sera du devoir de l’homme de se montrer ferme .C’est à partir du moment ou le mari enfreint la Loi pour satisfaire la volonté de la femme qu’il transgresse les limites de la décence pour s’abaisser au niveau de ce qu’on a appelé “daiyous” plus haut .
L’homme se montrera aimable et prêt à servir chez lui parce que tel est la “Sounnah” et l’exemple qu’a donné le Saint Prophète de l’Islam (). Mais une telle attitude chez le maître de maison ne doit jamais dépasser le cadre de la Charia. Du moment qu’il s’incline devant une exigence qui va à l’encontre de la Loi ; ce n’est plus de la gentillesse, mais tout bonnement de la faiblesse. Dès lors il ne saurait porter le titre de “Hakim” chef ou Père de famille, et ne mériterait pas par conséquent les prérogatives qui s’y attachent.
Il existe des cas ou l’homme affiche une soi-disant sévérité pour cacher sa réelle faiblesse, et qui ne trompe personne. Ce type de comportement se manifeste souvent par un éclat lorsqu’il s’agit d’une affaire mineure pour garder le silence lorsqu’il s’agira de quelque chose de vraiment grave. S’il essaie alors de réagir, son manque de fermeté le trahit. Et alors, il y a dérapage au plus haut niveau celui de la moralité et de l’observance des règles de la Charia.
Pour peu que le mari adhère lui-même aux règles de la Charia il deviendra plus aisé de les faire respecter par le reste de sa maisonnée. L’épouse ne demande qu’à être guidée afin qu’elle puisse, à son tour, élever ses enfants. D’ou la nécessité pour le mari de donner le bon exemple pour que la famille toute entière puisse suivre le pas sur le droit chemin “Siràtoul’moustaqim”.
Les droits “houqouq” de chacun doivent être respectes sans qu’on n’autorise les droits des uns à empiéter sur ceux des autres. Pour ce faire, le croyant s’en remettra au guide qu’est la Charia ou sont établis dans leur juste mesure les rapports les différentes émotions qui nous font agir. Il s’agit de contrôler toutes ces passions variées et souvent contradictoires entre elles. Pour cela, il faut nous tourner vers le “Din” qui établira pour nous l’équilibre “i’tidàl” que nous recherchons en notre fort intérieur. Et la Charia que nous a léguée la Religion, c’est le critère par excellence pour juger de l’époux idéal “azzawdjous’swàleh”.

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