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Partage d'un héritage

Question

Salam alaykoum
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage?:
(Fils) Nombre 1
(Petit-fils) Nombre 1
(Frère germain) Nombre 1
(Neveu, fils d'un frère germain du père) Nombre 6
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage? :
(Fille) Nombre 3
(Petite fille (fille du fils)) Nombre 2
(Epouse (femme)) Nombre 1
(Sœur germaine) Nombre 1

Réponse

Louange à Allah. Paix et Salut soient sur Son Prophète.

Si le défunt n'a d'autres héritiers que ceux mentionnés, alors à la femme revient le huitième à titre de réserve héréditaire et en raison de la présence d'une descendance héritière. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :

« Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d'une dette. » (Coran 4/12)

Le reste de l'héritage est ensuite partagé entre le fils et les filles en vertu du droit d’agnation à raison pour le fils d'une part équivalente à celle de deux filles. L'héritage se divise donc en 40 parts : la femme en reçoit le huitième, c'est-à-dire 5 parts ; le fils en reçoit 14 parts ; et chaque fille en reçoit 7 parts.

Quant aux autres proches du défunt, ils n'héritent pas de lui.

Ensuite, nous attirons votre attention sur le fait que la question de l'héritage est une question très dangereuse et extrêmement épineuse. Il n'est donc pas possible de se contenter et de se reposer sur une simple fatwa émise par un jurisconsulte en fonction de la question qui lui a été posée. Il faut porter la question devant un tribunal islamique afin que ce dernier l'examine et la vérifie ou questionner oralement un savant à ce propos, s'il n'existe pas de tribunal islamique. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après recherche ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que toutes ces choses prévalent sur le droit des héritiers sur l'argent. Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.

Et Allah sait mieux.

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