Assalamu Alaykum
Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes :
Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage :
- 2 fils et
-3 frères germains.
Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage :
- Mère,
- 1 fille et
- 1 épouse.
- Information complémentaire :
L’épouse en question n’est pas la mère des enfants, elle est le second mariage du défunt après divorce de la première.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Les frères germains (issus du même père et de la même mère) ne reçoivent, dans ce cas, aucune part d’héritage, car ils sont exclus totalement (ḥijb ḥirmân) par la présence d’un descendant mâle héritier.
Quant aux héritiers du défunt, s’ils se limitent aux personnes mentionnées dans la question, alors — après avoir acquitté ses dettes et exécuté ses testaments légitimes s’il en a laissés — la succession sera répartie comme suit :
• Sa mère reçoit le sixième (1/6) en vertu de la parole d’Allah, exalté soit-Il :
«Et à chacun de ses deux parents un sixième de ce qu’il laisse, s’il a des enfants » (Coran 4/11).
• Son épouse reçoit le huitième (1/8) conformément à la parole d’Allah, exalté soit-Il :
« ...Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d'une dette... »
(Coran 4/12).
Le fait que l’épouse ne soit pas la mère de ses enfants, ou le moment où le mariage a eu lieu, n’a aucune incidence sur sa part successorale.
• Le reste revient en vertu des droits d’agnation (ta‘sîb) aux deux fils et à la fille, selon la règle :
« Allah vous enjoint à propos de vos enfants : au mâle, une part équivalente à celle de deux femelles » (Coran 4/11)
Ainsi, la succession se répartit sur 120 parts :
• La mère reçoit 20 parts (le sixième),
• L’épouse reçoit 15 parts (le huitième),
• Chaque fils reçoit 34 parts,
• Et la fille reçoit 17 parts.
Nous attirons enfin l’attention du questionneur sur le fait que les affaires de succession sont extrêmement sensibles et complexes. Il n’est donc pas suffisant de se baser uniquement sur une fatwa rédigée d’après une simple question, mais il est nécessaire de soumettre le cas aux tribunaux islamiques pour vérification.
En effet, il se peut qu’existent d’autres héritiers, des testaments, des dettes ou des droits non connus des héritiers, lesquels ont priorité sur le partage.
Il ne convient donc pas de procéder à la répartition avant d’avoir consulté les autorités judiciaires islamiques compétentes, afin de garantir les droits des vivants comme des morts.
Et Allah sait mieux.
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