Mon mari est ingénieur civil et travaille dans le domaine de la construction. L'État envoie des patrouilles pour surveiller les constructions illégales. Le superviseur qui inspecte les infractions rédige des procès-verbaux pour les contrevenants.
Dans certains cas, mon mari est contraint de donner de l'argent au superviseur pour qu'il ne rédige pas de procès-verbal. Il se tait alors et le travail continue.
Telle est la situation prévalente dans ce pays : les gens construisent, et le conseil municipal recherche les infractions. Mais quand le superviseur prend de l'argent, il ne rédige pas le procès-verbal. Les amendes sont très élevées si le procès-verbal est établi. Par conséquent, lorsqu'un propriétaire trouve un ingénieur qui le protège du procès-verbal, il choisit de travailler avec lui. En d'autres termes : tout le monde travaille de cette manière, et parfois, si mon mari ne le fait pas, il ne trouve pas de travail.
Est-ce considéré comme un pot-de-vin (Rishwa) ? Ou le péché n'incombe-t-il qu'au propriétaire ?
Mon mari dit : « Les gens sont pauvres, et la loi est injuste concernant les infractions de construction, et je les allège. » Malheureusement, cela est devenu une coutume dans le pays : offrir de l'argent au superviseur qui recherche les constructions illégales, et il accepte l'argent et ne rédige pas de procès-verbal.
Est-ce considéré comme un pot-de-vin ? Sachant que l'argent est payé par le propriétaire de la maison.
Veuillez nous informer.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
La loi qui est établie en considération de l'intérêt général doit être respectée, et il n'est pas permis d'y contrevenir.
Par conséquent, s'il est nécessaire de se conformer à la loi de construction, l'infraction n'est pas permise, même sans paiement de pot-de-vin. Si le pot-de-vin est versé, cela constitue un péché distinct.
Le pot-de-vin est interdit (harâm) pour celui qui le donne (le corrupteur, Râshî), pour celui qui le reçoit (le corrompu, Murtashîī) et pour l'intermédiaire (Râ'ish) entre eux – qui est ici l'ingénieur qui prend de l'argent du propriétaire et le donne au contrôleur.
Il est rapporté dans le Hadith d'Abdullah ibn Amr, qu'Allah soit satisfait de lui, qu'il a dit :
« Le Messager d'Allah,
, a maudit le corrupteur et le corrompu. »
Dans une autre version : « et l'intermédiaire » (Rapporté par Abû Dâwûd et At-Tirmidhî, qui l'a authentifié).
Et Allah sait mieux.
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